Mon bilan d’écriture pour juin 2021 n’est pas prodigieux : trois jours de migraine à la mi-mois et une semaine patraque après le vaccin. J’ai connu mieux, autant dans mon écriture que mon bien-être. Ce repos forcé m’a néanmoins permis d’ouvrir les yeux sur un gros problème de mon roman de fantasy steampunk : son contexte politique. (Mais j’y reviens plus bas.)
La publication d’Ocre rouge, mon western steampunk
La grosse bonne nouvelle de ce bilan d’écriture pour juin 2021 ne concerne pas l’écriture à proprement dite, mais la publication d’Ocre rouge, mon western steampunk, aux éditions Voy’el. (Enfin, presque, on a un petit contretemps, donc, ça arrive.) Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de découvrir la couverture ni le résumé, c’est le moment !
« Chargé de ramener Adrien Osborne à son père, Ocre rouge, chasseur de primes et aventurier, ne se doute absolument pas de l’enfer dans lequel il essaiera d’accomplir sa mission. D’autant que le jeune Osborne est loin de lui rendre la tâche facile et que la planète sur laquelle ils se trouvent semble déterminée à les tuer tous les deux. »
Ce roman, ça fait des années que j’attends sa publication ; des années que j’attends de voir la couverture qu’on lui a réalisée ; des années que j’attends d’en tenir un exemplaire entre mes mains. Sans oublier que je n’ai rien publié en maison d’édition depuis 2018. (C’était avec La Belle au lys, novella gothique au Petit caveau.) Mais – comme je l’expliquais dans mon bilan du mois dernier –, j’ai encore plusieurs manuscrits à envoyer cette année.
Mon roman de fantasy steampunk
Comme je l’écrivais plus haut, j’ai dû m’aménager deux pauses dans l’écriture de mon roman de fantasy steampunk : une première à la mi-mois pour cause de migraine, une seconde vers la fin du mois pour cause de vaccin qui a entraîné une incapacité à utiliser mon bras gauche pendant deux jours, des maux de tête avec nausées et une grosse, grosse fatigue. Pendant ces deux périodes (la seconde, surtout), j’ai beaucoup lu, notamment C’était le XXème siècle, d’Alain Decaux.
Il faut lire pour écrire
« Il faut lire pour écrire » n’aura jamais été aussi vrai. Grâce au livre dont je viens de vous parler, j’ai réalisé que mon roman de fantasy steampunk manque cruellement d’un contexte. J’y parle d’une guerre qui a eu lieu récemment. Le pays se reconstruit. Des régions entières disparaissent, et je ne voyais pas pourquoi. (Je rappelle que je n’écris jamais mes synopsis en entier, aussi demeure-t-il souvent des questions auxquelles je réponds à la toute fin, avant de réaménager le « terrain » dès la deuxième version.) Alors, je me demandais pourquoi ces régions avaient disparu et leur population avec. Je savais déjà que leur disparition a un lien avec la guerre, mais, pour comprendre, j’avais besoin de comprendre cette guerre ; de remonter à ses origines et, par ce biais, à créer un contexte géopolitique viable. (Dois-je préciser que la géopolitique et moi, ça fait douze ?)
Écrire en terrain inconnu
Cette réflexion me fait écrire en terrain inconnu. Évidemment, il m’est inutile de concevoir un contexte géopolitique complexe pour que celui-ci fonctionne. (Et je préfère éviter de m’aventurer sur ce terrain glissant.) Mon roman a pris un gros retard, mais j’aime mieux me rendre compte de telles problématiques avant d’écrire le mot « Fin ». Surtout, je me dis qu’il pourrait prendre une dimension très intéressante en y intégrant ce contexte, de toute façon nécessaire.
Ce bilan d’écriture pour juin 2021 se veut, comme les précédents, riche en questionnements. (Beaucoup plus dans le domaine de l’écriture que sur ma présence sur les réseaux sociaux, par contre.) J’ai changé pas mal d’habitudes dans mon quotidien, notamment en lien avec le travail en profondeur. Après avoir restructuré mon rapport à l’écriture ces derniers mois, j’ai senti que le moment était venu de reprendre le travail comme avant : moins de blabla çà et là, plus d’écriture. (Pour retrouver un vrai goût de l’écriture et non un sens de l’obligation.)