C’est avec un peu de retard que je reviens dans ce podcast, mais avec un hors-série plus long que d’habitude : écrire un roman grâce au travail en profondeur. Et il m’a pris du temps à préparer. Déjà, il me fallait finir de lire Deep work, sur lequel est basé l’épisode. Bref, aujourd’hui, je vais te parler de travail en profondeur et m’appuyer sur ma lecture de Deep work qui, comme son nom l’indique, traite du travail en profondeur, du travail qualitatif, de mauvaises habitudes, de fragmentation de nos tâches…
Créactivité, l’émission des auteur·rice·s qui se posent des questions. Imaginée pour les créateur·rice·s, elle s’intéresse plus à l’humain et moins à la technique.
La notion de productivité en écriture
Deep work ne traite pas directement du domaine de l’écriture (bien qu’il y fasse parfois allusion), mais du domaine du travail du savoir en général, comme la recherche. La première partie est même plutôt centrée vers le monde du business , mais j’en ai tiré deux points très intéressants :
- La capacité à apprendre rapidement, à s’adapter rapidement à des situations difficiles
- La capacité à produire un travail d’un niveau exceptionnel en termes de qualité et de rapidité.
Deux mauvaises habitudes qui empêchent d’écrire un roman grâce au travail en profondeur
Dans son livre, l’auteur indique qu’il existe un moyen d’être læ meilleur·e dans notre domaine, en apprenant rapidement et en produisant un travail d’un niveau exceptionnel en termes de qualité et de rapidité : c’est le travail en profondeur. Deux habitudes nous empêchent cependant d’écrire un roman grâce au travail en profondeur. (Deux habitudes majeures, il y en a d’autres, sous-jacentes à celles que je vais présenter, notamment.)
Le travail en profondeur ne peut pas exister si… on fragmente nos tâches. C’est même une mauvaise habitude qu’on développe à force de céder à notre attirance pour les réseaux sociaux. (Leur instantanéité, notamment.) Cette fragmentation des tâches fait qu’on accumule des restes de l’attention, des restes de l’attention que l’on portait à la tâche précédente. Pendant que l’on se consacre à la tâche B, notre attention s’oriente encore un peu vers la tâche A. (Concentration plus disparate et efficacité amoindrie.)
On a besoin de montrer que l’on est utile, à soi-même (en répondant à quelques emails, par exemple) et aux autres. (En le postant sur les réseaux sociaux.) Pourtant, répondre à des emails tout au long de la journée, participer à plein de réunions, soumettre des idées, etc. paraît productif, mais n’est que de la superficialité parce qu’il n’y a pas de travail en profondeur. Il s’agit de petites tâches qui, bien souvent, n’aboutissent pas à grand-chose.
C’est de la satisfaction sur le court terme, et, le plus souvent, on s’en contente.
Le travail en profondeur en pratique
Pour découvrir les trois étapes nécessaires pour écrire un roman grâce au travail en profondeur, c’est dans le dernier épisode hors-série de Créactivité :
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