LA PRESSION D’ÉCRIRE (Je deviens mon propre coach, semaine 2)

La semaine dernière, déjà, j’abordais la pression d’écrire, notamment du choix dont elle résulte. Aujourd’hui, je creuse le sujet pour que tu te réappropries ton temps, ton projet et ton identité.

Le programme Deviens ton propre coach ! est un programme d’auto-coaching. Parce que tu es la personne qui te connaît le mieux, je te propose, chaque mois, un thème sur lequel je reviens un peu chaque semaine, accompagnée de ressources inédites et exclusives : articles, fiches, podcast… Tu trouveras, au bas de cet article, l’exercice de la semaine. À toi de choisir si tu me le rends ou non.

Ce projet est LE TIEN : écris POUR TOI, tu convaincras les autres plus tard

La pression d'écrire

Si tu as écouté le podcast de la semaine dernière, tu te souviens peut-être que j’y avais évoqué la relation de l’auteur·rice aux autres. J’avais, notamment, évoqué le manque d’attention et la reconnaissance en comparant avec les raisons qui nous poussent à publier sur les réseaux sociaux, même quand on n’a rien à dire. Je préparais, en fait, le terrain pour décortiquer, avec toi, la pression d’écrire.

Souvent, quand tu te mets la pression, c’est par principe : délai intenable, algorithme à contenter, sensation de valeur à prouver… Mais tu n’as rien à prouver. Jamais. Surtout pas pendant que tu écris ton premier jet.

Revenons-en un peu à l’exercice de la semaine dernière. (Si tu nous rejoins, il consistait à répondre à la question « Pourquoi écris-tu ? » Tu peux toujours le faire avant de poursuivre ta lecture.) Maintenant que tu as déterminé les raisons qui te poussent à écrire, prends le temps de dégager les éventuelles sources de pression : si tu écris pour prouver à quelqu’un que tu en es capable, si tu écris dans le cadre d’un défi… Il y a justement le NaNoWriMo qui se déroule en ce moment. T’es-tu inscrit·e ? Dans quel but ? Celui de botter les fesses à ton manuscrit ? Qu’éprouves-tu après cette première semaine ? Est-ce que tu commences à grappiller le moindre moment durant lequel tu pourrais écrire ? Ressens-tu une contrainte ? (Note que ces questions sont valables même si tu ne participes pas au NaNoWriMo, c’est juste le bon mois pour en parler.)

Qu’est-ce qui te pousse à te mettre la pression ?

Nous y voilà. À ce stade, tu as repéré, dans les raisons qui font que tu écris, tes propres injonctions à la productivité ou à ta mise en valeur. Maintenant, étape 2 : tu vas reprendre ta fiche mensuelle, récupérée la semaine dernière. N’y aurait-il pas un objectif un peu trop ambitieux ?

Si tu veux en discuter, je t’invite à nous rejoindre le dimanche 15 novembre 2020, de 15 à 16 heures, pour un live. Ça se passera sur le groupe privé Facebook.

J’appelle « objectif ambitieux » tout objectif au délai intenable, qui comprend plusieurs sous-objectifs ou que tu as mal défini. (Je rappelle qu’un bon objectif doit être simple, réaliste et raisonnable.) Analyse tes trois objectifs mensuels et vois s’ils respectent ma triade gagnante : simple, réaliste et raisonnable.

  • Simple : l’objectif est clairement défini.
  • Réaliste : l’objectif est intégrable à ton temps disponible.
  • Raisonnable : l’objectif respecte tes limites.

Cette semaine, dans ta boîte à outils

Cette semaine, je te propose de prendre vraiment conscience de la pression d’écrire qui entoure ton projet. Même si tu as l’impression de gérer, jette tout de même un œil aux fiches que je t’ai préparées ; tu pourrais avoir quelques surprises. (Oui, même quand on est une forcenée de l’organisation comme moi, il arrive de se mettre inutilement la pression. C’est nul. C’est pour cette raison que je t’en parle aujourd’hui.)

Apprendre à SE DÉTACHER de la VALEUR d’une œuvre

Je terminerai avec un nouvel épisode audio. Nous y verrons, au-delà de la pression d’écrire, combien apprendre à se détacher de la valeur d’une œuvre est bénéfique à ton art et à ta créativité.

La pression d’écrire : l’objectif de la semaine

La pression d’écrire revêt de multiples visages : peur d’être oublié·e, peur d’oublier une tâche, besoin de se prouver quelque chose, notion de sacrifice bien ancrée dans l’imaginaire collectif des auteur·rice·s… Pour ton bien-être et celui de ton projet, il est essentiel d’apprendre à désacraliser l’écriture. Ça tombe bien, c’est le sujet de la semaine prochaine !

N’hésite pas à me rendre ta fiche d’objectifs si tu souhaites un retour constructif et bienveillant. Et n’oublie pas le live du dimanche 15 novembre 2020 !

Aude Réco

Je suis autrice dans les genres de l’imaginaire à destination des adultes et des jeunes adultes.

Je suis adepte de méli-mélo temporel, de mondes aux contrées mystérieuses et, surtout, de maisons hantées et d’histoires de fantômes.
J’aime tout ce qui touche au passé et à la mémoire des lieux, aux secrets de famille et vieilles malles poussiéreuses pleines de souvenirs.

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