En mars, j’ai écrit 32785 mots, à peu près autant qu’en mars 2018.
Surtout, ces mots, ajoutés à ceux de janvier et février, me confortent dans l’idée qu’écrire un roman par trimestre m’est tout à fait possible.
BILAN ÉCRITURE DU MOIS DE MARS 2019
On ne fait toujours pas grand-chose avec 32785 mots (cf. mes bilans de janvier et février), mais, avec 74000 mots, c’est plus que correct.
LES MOTS EN MARS
Mars a été un mois pour lequel je me suis accordé une pause dans les réflexions du développement du blog et de mon activité. Février ayant été chargé de ce côté, j’ai ressenti le besoin d’écrire, écrire, écrire.
J’ai surtout essayé de m’en tenir à mes priorités :
- écrire la suite semi-indépendante de La Belle au lys
- préparer mon roman gothico-steampunk vampirique policier psychologique
- corriger le tome 1 de mon diptyque-qui-n’en-plus-un
Un échec pour la suite semi-indépendante de La Belle au lys, mais un succès pour mon diptyque-qui-n’en-est-plus-un. Quant à mon roman gothico-steampunk vampirique policier psychologique, je n’étais absolument pas dedans, alors, j’ai préféré reporter au trimestre suivant pour ne pas partir dans un grand n’importe quoi démotivé.
UN ROMAN EN AUTOÉDITION POUR CETTE ANNÉE
Le concernant, j’ai commencé à disséminer quelques informations çà et là. J’en ai surtout parlé dans les deux premières vidéos sur ma participation à l’ID2mars, qui incluait que je travaille 50 h sur ce projet.
Si j’ai essentiellement travaillé à son écriture/sa réécriture des premiers épisodes, j’ai aussi commencé à réfléchir à la manière dont j’aimerais le promouvoir. J’ai envie de faire les choses correctement et de vous proposer un petit quelque chose de chouette.
Niveau autoédition, ce mois de mars impliquait de :
- réfléchir à une éventuelle campagne de crowdfunding (à laquelle j’ai partiellement renoncé)
- contacter un·e illustrateur·trice pour la couverture
- me renseigner sur un nouveau canal de diffusion et les tarifs d’impression.
OÙ J’EN DIS UN PEU PLUS SANS TROP EN DÉVOILER
Et vous serez d’accord pour dire que rien ne vaut un extrait…
Il était temps pour moi de me retirer discrètement, c’est-à-dire en évitant mes hommes-loups, ceux-là même qui évoqueraient ma cuite dès le lendemain matin. J’avais déjà tardé à m’imposer à eux à cause de ma réputation de queutard insouciant, alors, si en plus, j’ajoutais « soûlard » sur mon CV de chef de meute…
Extrait de l’épisode 1 sur 6.
Je soupirai en me faufilant à travers la foule, qui donnait l’impression de se resserrer pour m’étouffer. Ou bien, c’était mon estomac qui tanguait dangereusement et menaçait de répandre son contenu sur mon pantalon neuf.
Sans trop comprendre par quel miracle j’atteignis l’entrée du club, je récupérai mon manteau au vestiaire, saluai le beau gosse installé derrière le comptoir et sortis, presque à regret.
L’air froid de l’hiver me mordit instantanément les joues. Je remontai mon col pour me protéger du vent glacial qui balayait l’artère principale. Il me faudrait la remonter, malgré mes jambes flageolantes et mes tripes qui dansaient la carmagnole. L’idée de héler un taxi me traversa l’esprit, mais la perspective de monter en voiture agita mes boyaux. Je plaquai une paume sur ma bouche, pris une profonde inspiration, puis me mis en route.
Haut dans le ciel, la pleine lune semblait m’observer d’un air réprobateur. L’un de ses enfants se torchait la gueule jusqu’à plus soif et se cachait des siens pour éviter un embarras de tous les instants.
Joli boulot, Albern !
Je levai les yeux au ciel, exaspéré par mon propre état – pas tant mon ivresse que le reste. J’avais trop picolé, d’accord, mais les pensées qui claironnaient dans mon esprit me dépassaient. Comme si la pleine lune m’observait réellement et condamnait mon attitude ! Ce n’était qu’un gros caillou dans l’univers, qui s’illuminait à la nuit tombée, un peu comme les guirlandes de Noël en décembre.
— Je t’emmerde, d’abord ! beuglai-je à son attention.
LE BLOG EN MARS
Pour des raisons pratiques et d’emploi du temps à alléger, j’ai décidé de sortir mes articles de blog chaque mardi, plutôt que le lundi. Ainsi, je supprime l’article du dernier mardi de chaque mois, puisque je vous propose un Mardi Conseil sur la chaîne.
Je réfléchis très sérieusement à une refonte complète de la newsletter, afin de proposer à chacun·e de s’inscrire à la thématique qui l’intéresse le plus. (Peut-être en avril, si j’arrive à caser ça entre le Camp NaNo, mon projet en autoédition, les accompagnements pour atteindre ses objectifs et un autre chantier que je dois rendre fin avril, dernier délai.)
LA CHAÎNE EN MARS
Mars a été un très bon mois pour la chaîne. On est presque à 100 abonné·e·s, malgré deux semaines sans vidéos. En effet, j’attendais de recevoir mon appareil photo, ainsi que mon trépied. (Cadeau de moi à moi pour mes 30 ans.)
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