Aujourd’hui, je vous emmène dans les coulisses de l’autoédition. Rassurez-vous, je ne vous sortirai pas moult chiffres ni statistiques, juste mon ressenti par rapport au plan promotionnel que j’avais mis en place pour la précommande, puis la sortie du Tisseur d’ombres, jeudi.
Si vous préférez le format vidéo, vous pouvez la visionner ci-dessous. Pour celleux qui préféreraient la version écrite, vous la trouverez sous la vidéo.
Ce qui (n’) a (pas) fonctionné et nouveautés
Alors, je ne dirai pas que rien n’a fonctionné, plutôt que les résultats ont été très aléatoires en comparaison du plan promo pour 3 mois pour écrire un roman. C’est-à-dire que j’attendais des résultats sur certaines actions menées, mais que ce sont d’autres, moindres, qui ont davantage porté leurs fruits.
Ce n’est pas un problème de planification ni de communication de ma part, puisque j’avais déjà éprouvé la méthode avec 3 mois pour écrire un roman. Le livre est cependant différent : on passe d’un guide d’écriture à mon premier roman de fantasy. Autre point important : Le Tisseur d’ombres est paru jeudi, contre la mi-mai pour 3 mois pour écrire un roman.
En revanche, ce qui a bien marché, ce sont les précommandes sur Amazon. En effet, j’ai proposé une préco numérique sur Amazon en plus de ma boutique en ligne ; elle a remporté un certain succès si je compare aux précommandes globales. Je m’interroge cependant sur l’utilité d’une telle mise en place pour un roman comme Le Tisseur d’ombres. (Puisque je sais que ça fonctionne très bien pour les romances et les romans d’urban fantasy ; je l’ai moi-même constaté.)
Vers un arrêt des précommandes ?
Je ne pense pas proposer de précommandes pour Margreet, dont je prévois la sortie au premier semestre 2023. Je commets peut-être une erreur, mais ce point fait partie de la révision de ma stratégie promotionnelle.
Il se peut aussi que j’aie trop anticipé la sortie, en commençant ma communication beaucoup trop tôt, notamment sur Instagram. J’ai publié un post chaque jeudi pendant plusieurs semaines. (Au moins trois mois, je dirais, je n’ai plus les brouillons de mai à août, puisque je nettoie mon Notion à la fin de chaque mois.)
Il me semble également que Twitter ne soit pas un choix très judicieux pour promouvoir mes livres de fiction. Ça a très bien marché pour 3 mois pour écrire un roman (encore une fois, pas au même moment de l’année, ça peut avoir son importance), et j’ai eu quelques partages pour Le Tisseur d’ombres, mais rien d’autre. Aucune demande de service-presse ou de partenariat. (Contrairement à Instagram.) Aucun échange autour de la parution ni du roman. Aucune recommandation. Ce qui me pousse à m’investir davantage sur Instagram, malgré mes 74 abonné·e·s contre 1153 sur Twitter. (Mieux vaut un engagement plus fort avec moins d’abonné·e·s que le contraire.)
En parlant d’échanges…
J’ai reçu quelques messages à propos de la couverture du Tisseur d’ombres. (Dont quelques-uns en réponses à ma newsletter de la semaine dernière.) Étant donné qu’elle m’a immédiatement tapé dans l’œil, je suis ravie de l’accueil que vous lui avez fait. D’autant plus que j’ai décidé, avec ce roman, d’harmoniser toutes les couvertures de mes romans à venir. (Par la police d’écriture, la mention du genre du livre et le petit encadré autour de mon nom.)
Cette couverture marque aussi mes premiers tests pour réaliser l’ensemble couverture/dos/quatrième de couverture avec la même illustration. J’avais envie de plus d’unité dans mes publications et j’ai vu que le résultat vous plaisait ; la couverture de Margreet sera donc du même style.
Mon bilan
J’ai encore du travail en termes de promotion, même si je sens une nette amélioration avec ce que je faisais auparavant. (Je ne parle pas du tout début, il y a plus de dix ans, quand j’autoéditais mes textes sous pseudo. Il n’y avait pas cette concurrence que l’on rencontre aujourd’hui, encore moins les moyens mis à disposition maintenant, comme les plateformes de prestations de services. À l’époque, ça tournait surtout autour de TheBookEdition, Lulu et BoD.)
Il me faudrait notamment me former sérieusement au copywriting. (Le pitch, ça, c’est fait, en plus de mes tests pour la couverture du Tisseur d’ombres.)
Le travail promotionnel autour de ce roman me conforte dans certaines idées, comme les précommandes dont je parlais plus haut. Il va falloir que je me pose pour prendre des notes et revoir tout ça.
Un très gros merci à celleux qui a acheté Le Tisseur d’ombres, qui en ont parlé, qui m’ont envoyé un message et que sais-je encore !
Je rappelle que les précommandes numériques passées sur la boutique ont été envoyées. Les exemplaires papier ont été commandés pour impression.
PS : le stock ne devrait plus tarder à apparaître sur Amazon. Vous pouvez d’ores et déjà réserver votre exemplaire, Amazon vous l’enverra dès qu’il sera disponible.
PPS : n’oubliez pas que vous pouvez acheter votre exemplaire numérique sur ma boutique en ligne. L’achat est direct et m’assure un revenu plus confortable. Merci !