L’ORIGINALITÉ QUAND ON ÉCRIT UN ROMAN

Je vous arrête tout de suite : l’originalité quand on écrit un roman n’existe pas. Suffisamment, en tout cas, pour qu’on se pose plein de questions à son sujet.

Vous vous interrogez justement sur vos idées et leur originalité ? Arrêtez de vous faire du mal et lisez plutôt cet article.

Qu’est-ce qui fait l’originalité quand on écrit un roman ?

L'originalité quand on écrit un roman

Le dictionnaire définit l’originalité comme le

caractère de ce qui est authentique, nouveau.

Là-dessus, nous sommes d’ores et déjà d’accord pour dire que, en termes de fiction, l’originalité n’existe plus depuis longtemps.

Oui, j’approfondis.

Puisque l’originalité d’une œuvre ne repose pas sur son caractère nouveau (car, depuis le temps que la fiction existe, tout a déjà été écrit), sur quels éléments repose-t-elle ? À quel moment peut-on parler d’originalité quand on écrit un roman ? Une partie de la réponse réside dans la première question : les éléments.

Les éléments qui composent une œuvre

Un roman n’est pas qu’une idée générale au bout de laquelle l’auteur·rice vient en 50 000 mots ou plus. Un roman, c’est une idée générale, oui, mais combinée à d’autres idées, à des points de vue, à des issues et des conséquences… L’originalité quand on écrit un roman, c’est ça. C’est la combinaison des détours qu’empruntent les personnages, des conclusions qu’ils tirent, des actions qu’ils mènent… Nous pourrions tou·te·s écrire une histoire d’amour, elle ne serait jamais tout à fait la même : happy end ou non, couple hétérosexuel ou non, romance interdite ou maudite…

C’est la différence qui fait l’originalité

C’est la différence qui fait l’originalité d’un texte. Celle-ci ne réside pas dans une idée seule. (Elles ont toutes été exploitées au moins une fois.) De par votre façon de voir les choses, de considérer le monde qui vous entoure, de par votre sensibilité et vos propres expériences, vous apporterez une touche différente à votre roman. Même en incarnant vos personnages, une part de vous ressortira chez certains, déteindra sur le texte. La voilà, votre différence. La voilà, votre patte. Votre « marque de fabrique ».

L’originalité passe-t-elle par le style ?

Selon comment vous écrivez, comment vous décrivez, concis, hyper détaillé, selon la façon dont vous traitez les émotions et bien d’autres éléments, vous participez à l’originalité de votre roman. Ce que je viens d’énumérer se rapporte à votre style, c’est-à-dire aux moyens auxquels vous avez recours dans votre écriture, ce à quoi un·e lecteur·rice reconnaîtra que vous êtes l’auteur·rice de tel ou tel roman.

Lire aussi “Réussir les descriptions de son roman“.

Votre patte à beaucoup à apporter à votre texte, et je ne saurais que trop vous conseiller de la travailler :

  • Musicalité des dialogues (en les relisant à voix haute)
  • Répétitions volontaires (sans en abuser)
  • Usage des points de suspension et du retour à la ligne pour le suspense
  • Utilisation des figures de style (sans en abuser pour éviter un effet lourdingue)
  • Succession de phrases sans verbe pour établir froidement un constat (par exemple)
  • Emploi des silences pour laisser planer le doute…

N’hésitez pas à récupérer la liste ci-dessous pour l’imprimer et travailler votre style grâce aux exemples cités.

L’originalité quand on écrit un roman : pas qu’une affaire d’idées

L’originalité quand on écrit un roman n’est vraiment pas qu’affaire d’idées, mais aussi de phrasé. Je comprends que vous vous posiez beaucoup de questions quant à l’originalité de vos idées, mais, normalement, avec cet article, vous avez pu réaliser que ces questions sont vaines, puisqu’il n’existe pas de réponse exacte.

N’hésitez pas à rejoindre mon groupe privé Facebook pour discuter de l’originalité dans un roman ou de tout autre sujet lié à l’écriture. (Je n’y publie que trois à quatre fois par semaines pour ne pas polluer votre espace vital, alors, rejoignez-nous et profitez de nouvelles astuces !)

Aude Réco

Je suis autrice dans les genres de l’imaginaire à destination des adultes et des jeunes adultes.

Je suis adepte de méli-mélo temporel, de mondes aux contrées mystérieuses et, surtout, de maisons hantées et d’histoires de fantômes.
J’aime tout ce qui touche au passé et à la mémoire des lieux, aux secrets de famille et vieilles malles poussiéreuses pleines de souvenirs.

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