En février, j’ai enfin pu débloquer l’écriture de l’hippopotame des neiges. (Avant de rebloquer à nouveau dessus, je vous explique à la fin.) Bref, je me suis penchée sur LA question qui, selon moi, fait tout le roman : pourquoi se passe-t-il ce qu’il se passe ? Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, je me suis intéressée aux personnages qui présentent une différence.
Ils présentent une différence, on le sait. Du moins, on se le figure très bien pour Stephen parce qu’un rêve récurrent hante ses nuits. (C’est même l’ouverture du roman. Vous pouvez vérifier, c’est en lecture en ligne.) Je me suis donc penchée sur sa différence, sur ce qui fait de lui une personne différente. Et ça a donné… quelque chose que je ne peux pas vous dire, puisque je ne veux pas vous spoiler.
Pour expliquer ceci, j’ai remonté l’histoire des Quatre-Vent, une famille qui régnait plusieurs siècles avant l’hippopotame des neiges. C’est ma tactique favorite pour débloquer l’écriture d’un roman : en écrire un autre (ou une nouvelle) dans le même univers.
L’origine des Quatre-Vent est si ancienne qu’il existe des contes sur eux. Il y a Kaffir Quatre-Vent, bien sûr, le roi exilé du roman de fantasy que j’ai préparé tout au long du mois de mars. (Et que je n’écrirai finalement pas pour le Camp NaNoWriMo d’avril.) Kaffir avait une vision très noble de son royaume : de meilleures conditions de vie et de travail, plus de droits pour les femmes, l’accès à des funérailles pour tous… Il était aussi pour la préservation des cultures autochtones. (On apprendra ainsi que la Vesnivie est un territoire qui a été annexé par le prédécesseur de Kaffir.)
Les volontés divergeaient déjà du temps de Kaffir Quatre-Vent. (D’où son exil volontaire pour préserver la paix.) Néanmoins, il n’est pas parti sans rien tenter et a pensé aux générations futures. (C’est ce qui nous relier à LA question de l’hippopotame des neiges, mais, là encore, je ne peux pas vous en dire plus.)
Pour ce qui est du reste, je vais devoir attendre d’avoir bien avancé sur la relecture de toute la première partie pour me remettre à l’écriture. Je ne peux pas avancer avec un bandeau sur les yeux, d’autant plus que les premières réponses commencent à tomber.