Étant donné que j’ai repris l’hippopotame des neiges ce mois-ci (grâce au défi BRIQUES) et que j’ai parlé du tombeau de Kaffir Quatre-Vent (il faudra d’ailleurs que j’écrive l’histoire des Quatre-Vent, aussi, un jour), j’ai besoin de réfléchir à l’élaboration du Roi en péril. (C’est le titre de mon futur roman de fantasy, et le roman se déroule plusieurs siècles avant l’hippopotame des neiges.) Je commence par la géographie, car j’en ai déjà dressé les grandes lignes dans l’hippopotame des neiges.

D’abord, il y a l’Arluuvie, évidemment. Cette région qui a disparu des radars du jour au lendemain. (Disparu des cartes, aussi.) À la place s’étend une brume dense de laquelle nul n’est jamais revenu. On ignore si elle est toxique et ce qui est advenu des habitants. On ignore aussi ce qui a provoqué le phénomène.

L’Arluuvie est connue dans le pays pour ses boules à neige, représentatives de la région : neige, maisons à colombages, marchands ambulants, terrasses chauffées…

Je n’ai pas encore réfléchi à sa géographie en-dehors de la rue qui apparaît dans le rêve récurrent de Stephen. (Celui avec la mystérieuse boutique pleine de voix, dans l’hippopotame des neiges.) Mais j’imagine bien plusieurs petits villages, assez vite perdus dans la neige, au pied des montagnes. Il y aurait des sentiers qui sinueraient dans la vallée, une forêt de temps en temps. (Les Arluuviens travaillent le bois.) Et il y a le tourisme (je l’ai évoqué dans l’hippopotame des neiges), qui aura modifié certaines zones de par la construction de structures pour accueillir les touristes. (Même si la Vesnivie détient la palme des destinations touristiques avec la station balnéaire de Krjev.)

Pour la Vesnivie, à ce propos, je n’ai que peu réfléchi à sa géographie. La plupart des informations que j’ai dressées figurent dans les premières pages du Roi en péril. (Comme je l’expliquais dans le live Twitch du 7 février, j’ai souvent besoin d’écrire les premiers chapitres pour trouver le ton définitif de mes personnages. Après, seulement, je travaille à la construction du roman.)

La Vesnivie se situe à l’est du pays et est connue pour ses prairies brûlantes en été et ses pluies douces en automne. Ses bâtiments sont construits en brique, donc, je suppose qu’il pourrait y avoir des carrières. J’imagine assez bien des fermes, aussi, à l’image de la vieille Ervicje.

Ervicje est la capitale dans l’hippopotame des neiges. Dans Le Roi en péril, elle se situe dans les montagnes arluuviennes, tout au nord. J’aimerais toutefois exploiter l’histoire de la vieille Ervicje, la naissance de ses remparts, de ce que les habitants appellent la “bordure”… La vieille Ervicje se dresse au pied des collines : fermes, champs, chapelles érigées en l’honeur d’anciennes figures importantes (peut-être des divinités, je n’ai pas encore décidé), comme le corbeau, symbole de chance. (À Ervicje, en tout cas ; c’est pour ça que les habitants clouent des corbeaux morts sur leurs portes pour repousser la famine – toujours dans l’hippopotame des neiges. En Arluuvie, cet animal représente les fantômes des personnes assassinées, et comme Kaffir Quatre-Vent est Arluuvien…)

Ervicje est un lieu important dans l’hippopotame des neiges. (Plus du tiers de l’intrigue s’y déroule.) L’histoire que j’ai commencé à lui donner n’occupe pas tout l’espace qu’elle mériterait. J’ai parlé de la vieille ville autant que possible. (C’est-à-dire de façon à ne pas empiéter sur l’intrigue principale avec des informations futiles), mais, vraiment, elle présente un potentiel à côté duquel je vais difficilement pouvoir passer.

La vallée de l’ancienne Ervicje qu’a choisie madame Victor dans l’hippopotame des neiges pourrait avoir un lien avec les voix qui lui parlent. De même que les chapelles y étant érigées pourraient mener à d’intéressantes réflexions sur sa géographie.

Comme vous pouvez le constater, j’essaie, avec cet article, un nouveau format, plus centré sur mon processus créatif. J’espère que ça vous plaît. Si vous le souhaitez, vous pouvez lire gratuitement l’hippopotame des neiges en ligne. (Pensez à me donner votre avis et à me faire part de vos retours !) Et est-ce que vous pensez participer au Camp NaNoWriMo d’avril ?

Je crée mon univers de fantasy

Aude Réco

Je suis autrice dans les genres de l’imaginaire à destination des adultes et des jeunes adultes.

Je suis adepte de méli-mélo temporel, de mondes aux contrées mystérieuses et, surtout, de maisons hantées et d’histoires de fantômes.
J’aime tout ce qui touche au passé et à la mémoire des lieux, aux secrets de famille et vieilles malles poussiéreuses pleines de souvenirs.

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