On amorce doucement la fin du mois (ce que ça passe vite !) et on commence surtout à se rendre compte des avancées ou du manque d’avancée depuis le début de ce NaNoWriMo.
J’arrive à un stade où je commence très sérieusement à douter de ma réussite à ce NaNoWriMo-n’importe-comment. Je n’ai pas beaucoup été à la maison, que ce soit IRL ou dans ma tête. (Disneyland oblige.) Il reste néanmoins dix jours pour avancer au maximum ; pas tant pour atteindre les 50000 mots, mais pour épurer la to-do list.
2-3 TRUCS POUR L’AMORCE FINALE DU NANOWRIMO
1ER TRUC : garder un rythme de vie normal. J’entends pas là ne pas forcément enchaîner les nuits blanches et les journées au boulot. Se réserver d’autres activités et essayer de dormir normalement.
2ÈME TRUC : se trouver ce que j’appelle des points de motivation, c’est génial ! Un carré de chocolat tous les 1000 mots alignés, une vidéo, un épisode de série, une activité avec le chien…
3ÈME TRUC : la régularité, ça se mérite. Voilà. Si on ne s’en donne pas la peine, on se plante. Vous voulez être régulier⋅ère dans l’écriture ? Arrêtez de procrastiner et donnez-vous vraiment les moyens d’avancer ; il n’y a pas de miracle. Surtout pendant le NaNoWriMo.
LES DIFFICULTÉS DE LA PRESQUE FIN LIÉES À CE NANOWRIMO
C’est plus ou moins toujours l’ennui du NaNoWriMo qui me met dans la merde. Cette édition ne fait pas exception à la règle. Je me lasse de mes progressions, de lire celles des autres, car finalement, la majorité des auteurs que je suis et/ou qui me suivent avancent dans leurs projets toute l’année.
DIFFICULTÉ 1 : ÉCRIRE
Oui. Encore. Absence prolongée et tête dans les nuages ont creusé mon retard. Difficile de me remettre à l’écriture. Enfin, non, pas tout à fait. Difficile, plutôt, de réorganiser ma routine. Retrouver l’écriture après 72 heures de pause a été un véritable plaisir.
DIFFICULTÉ 2 : LE SPACE OPERA
Une difficulté qui n’est pas propre au NaNoWriMo, mais au mien, cette année : écrire du space opera. Je ne suis pas familière de cette branche de la science-fiction. Après avoir expérimenté le steampunk avec Ocre rouge et Les Sempiternels (à paraître chez Walrus), j’avais envie de concrétiser un projet qui me trotte dans la tête depuis presque dix ans. Il s’agit de Poulpinou, auquel se sont greffés une panoplie de personnages aux caractères bien trempés, habitudes notoires ou obsessions. (Vaisseau organique têtu et obsédé de la symétrie, bonjour !)
DIFFICULTÉ 3 : L’ENVIE DE TOUT ÉCRIRE À LA FOIS
Mener plusieurs projets de front, d’accord, mais à condition de ne pas avoir envie de tout écrire en même temps. Or, après ma fameuse pause de trois jours, j’ai dû me forcer à ne pas poursuivre la réécriture de Par le sang du loup, Poulpinou et #LancerDeDés. J’ai finalement avancé dans Poulpinou, qui a franchi la barre des 17000 mots.
DIFFICULTÉ 4 : DES CORRECTIONS ÉDITORIALES COMME UN CHEVEU SUR LA SOUPE
Mais je m’en doutais, car l’éditeur m’avait prévenue. Outre ces corrections, nous nous sommes concentrés sur l’illustration de couverture. (Que de choix !) L’excitation à l’approche de la sortie aidant, ma concentration a tendance à se barrer aux Caraïbes. (Ou à Pue-la-Mort, mais ce n’est pas vraiment touristique.)
MA PLAYLIST DE CE DÉBUT DE FIN DU NANOWRIMO
I Like it heavy – Halestorm
La Panique mécanique – Dionysos
Spit the devil – Olivia Ruiz
Man of war – Sabaton
Et par chez vous ? Quelles difficultés rencontrez-vous : retard, motivation, régularité, fatigue ?