Jeudi, j’ai été contactée par une journaliste de L’Express pour un article sur les sensitivity readers. (Activité que je pratique à l’occasion, autant pour donner un coup de pouce à des auteur·rice·s qui font la démarche de changer leur regard, peut-être biaisé, sur une minorité que pour relever mes propres biais, parce ce que je suis certaine d’écrire mon lot d’âneries sur certains sujets.) Bref, j’étais contente qu’une journaliste s’intéresse au sujet et je me suis dit que ce serait l’occasion de faire d’une pierre deux coups : parler de l’activité en tant que telle et de ce qu’elle apporte (loin de la pseudo censure décriée par certaines personnes) et parler de l’asexualité. (Parce que c’est un sujet qui me concerne personnellement, quand même.)
J’ai donc parlé asexualité, choix personnels, culture du viol et pseudo censure. J’ai parlé d’ « On ne peut plus rien dire » et de démarche constructive. (Malheureusement, celleux qui devraient le plus apprendre sont celleux qui ne se renseignent jamais.)
Je vous préviens à la parution de l’article. (Et j’ai hâte de découvrir le regard des autres interviewé·e·s, car je ne doute pas qu’il y en aura.)