Aude Réco Fin 2023, je partageais mon planning prévisionnel pour 2024/2025 à mes abonné·e·s à L’Écriturienne. (Ma newsletter hebdomadaire.) Et 2024 promet d’être bien chargée. Car il faut les écrire, ces projets. Les corriger, aussi. Les réviser, parfois.
9 publications prévues cette année. Ça vous paraît énorme ? À moi aussi. Au début. Puis j’ai mis en place un méga plan d’attaque, que je vous partage dans cet article. Parce qu’une année bien remplie n’a pas à rimer avec « zéro vie ». La santé mentale, c’est essentiel.
Avant de continuer, je précise qu’autrice est mon métier à plein temps. Je n’ai pas d’enfants et très peu de vie sociale. (Oui, ça aide.) Mon « profil » est loin d’être un profil type, alors, ne vous focalisez pas sur la quantité de mes projets, mais bien sur mes astuces pour atteindre mes objectifs sans y laisser ma santé.
Étape 1
La première grosse étape de mon plan d’attaque, c’est… d’avoir un plan d’attaque. Le plus précis possible, mais assez malléable pour pouvoir décaler au besoin. (Je suis migraineuse, et trois jours perdus représentent environ 20 heures de travail que je ne rattraperai jamais.)
Comme les abonné·e·s à L’Écriturienne ont pu le voir dans mon planning prévisionnel, je planifie au mois. (Pour y avoir accès, c’est simple : rejoignez-nous !)
Un mois, c’est long. Assez pour voir venir, pour peaufiner les détails avant d’annoncer une date de publication.
Étape 2
Ensuite, je reporte mon petit bordel sur une page dédiée de mon Bullet Journal. (Sobrement intitulée « Mes priorités ».)
J’ai deux priorités chaque mois : un projet sur lequel j’écris, un autre sur lequel je corrige. (Pour l’exemple, ce mois-ci, je corrige un roman d’urban fantasy à paraître dans un an.)
En dehors de ces priorités, je sais que le reste peut attendre. Pas au sens où je peux le repousser aux calendes grecques, mais ça repose sur le principe simple de la matrice d’Eisenhower.
Une structure essentielle dans mes journées
La gestion de ces projets est non négociable. C’est ça, le secret : je ne me trouve pas d’excuse. Je me lève, je me mets au travail, une tasse de café à portée de main. (Et c’est ainsi que je peux avancer sur des projets parallèles aux priorités. 101 astuces pour écrire un roman, par exemple.)
Cette structure dans mes journées est essentielle pour gérer des imprévus tels qu’une migraine (je vous l’ai dit plus haut), mais aussi pour me réserver du temps de loisirs : lecture, séries télé (j’ai bien repris, l’année dernière !), cuisine, loisirs créatifs…
La raison d’une telle structure
C’est en me demandant pourquoi, il y a encore quatre, cinq ans, je pouvais écrire plus et m’épanouir pleinement dans mes loisirs que j’ai commencé à réfléchir à cette structure. Pourquoi avant, ça fonctionnait ? Pourquoi, aujourd’hui, je galère à me concentrer plus de vingt minutes d’affilée ? Le travail en profondeur, vous me direz. Et j’acquiescerais.
Il y a cependant un élément à ne pas négliger avec le travail en profondeur : pour qu’il fonctionne, les conditions doivent être réunies.
Non. Reformulation. Nous devons réunir les conditions nécessaires au travail en profondeur. Mais il y a une saleté qui s’incruste dans notre quotidien depuis longtemps. Un condensé de mauvaises habitudes réunies au même endroit. (Ou presque.) Le problème n’est pas d’en avoir conscience, mais bien de l’éradiquer. On sait qu’elle est là, partout, tout le temps, comme une voix tout miel qui nous susurre à l’oreille. Pourtant, on continue de céder à ses sirènes.
Si vous voyez de quoi je parle, venez me le dire en commentaires, qu’on en discute !
Quoi qu’il en soit, je vous retrouve le jeudi 25 pour en parler dans un article dédié.
