Il y a une chose qui fait plus peur encore que l’organisation elle-même : c’est commencer à s’organiser.
Partir sur une base complètement vierge induit des questions telles que « Par quoi commencer ? ». S’il est logique de se demander par quel bout traiter le problème (puisqu’à ce stade, il s’agit bien d’un problème), rien ne vous contraint à choisir la difficulté. Au vu des solutions qui vous sont habituellement proposées, pourtant, c’est bien cette difficulté qui prime : interfaces peu intuitives, applications en anglais exclusif, trop-plein de fonctionnalités… Je démonte quelques idées reçues pour une organisation qui fonctionne.
Comment à s’organiser : c’est-à-dire ?
Commencer à s’organiser, c’est quoi ? Qu’est-ce que ça implique concrètement ? Du matériel ? Des abonnements payants ? Une organisation pour s’organiser ?
Ceci est une crainte plus répandue qu’on le croit. S’organiser nécessiterait de devoir… s’organiser. C’est l’exemple type de l’outil inadapté, celui qui vend du rêve sur le papier, mais surtout du vide à l’usage. (Ou qui ressemble à mille autres.)
Si vous faites bien les choses, vous n’aurez à vous organiser qu’une seule fois
- pour écrire votre roman
- pour en planifier la publication sur une plateforme en ligne
- pour programmer vos posts de réseaux sociaux…
« Moins égal plus », vous connaissez ? C’est le principe même d’une organisation qui fonctionne.
Les deux piliers d’une organisation qui fonctionne
Plus c’est compliqué, moins vous vous y retrouverez. Surtout, vous risquez de vous dégoûter de l’organisation et de penser qu’elle n’est pas faite pour vous. Moi-même, j’ai trouvé mon compte dans l’usage de Notion quand j’ai décidé de dupliquer le même modèle pour chacun de mes besoins : blog, Instagram, les newsletters, YouTube… Le même tableau Kanban répété à l’infini, avec le même code couleur, les mêmes éléments comme la date, l’heure…
Savoir où l’on va pour commencer à s’organiser
Tâches à gérer au mois, à la semaine, à la journée. Certaines se répéteront, à l’instar du planning de début de semaine ou du bilan de fin de semaine. La fréquence changera pour certaines personnes, et le bilan deviendra plutôt mensuel, voire trimestriel. Pour d’autres, la priorité ira au développement d’un compte Instagram.
Que vous misiez sur le tout numérique, le tout papier ou fifty-fifty, là n’est pas la vraie question. Ne vous créez pas des problèmes, ni en vous demandant comment procèdent les autres ni en essayant tous les outils qui vous tombent sous le coude. Une fois que vous avez trouvé le vôtre, gardez-le !
Dans l’immédiat, vous avez un plus gros problème : la gestion de votre temps.
Gérer son temps pour commencer à s’organiser… et après
Déterminer combien de temps vous prendra chaque tâche. Tenir compte des imprévus. (Coucou, la loi de Murphy.) Définir les priorités : une par trimestre, une par mois, une par semaine, une par jour. (La priorité n’est pas faite pour vivre en meute.) Et ce n’est que le début.
Attendez-vous à apprendre essentiellement sur le tas. Vous allez tester bon nombre d’outils, du Bullet Journal à Notion en passant par Trello, le traditionnel agenda et Evernote. Les plus connus, surtout. Pourtant, je sais d’expérience que beaucoup n’affectionnent pas Notion, qu’ils le trouvent trop complexe pour ce qu’il propose. (Et c’est dans sa simplicité que j’y ai trouvé mon bonheur, comme je vous l’écrivais plus haut.)
Alors, concrètement, on fait quoi ?
Pour répondre au problème et ne pas vous enliser dans des outils qui ne servent à rien, accordez-vous un temps de réflexion. L’Écriturienne du 28 avril vous aidera en ce sens. Je vous y partagerai mes indispensables pour m’organiser, et vous verrez que les seuls outils ne sont pas concernés. En outre, elle comportera une grosse annonce qu’il serait dommage de louper.