Je n’ai pas pour habitude de dresser un bilan de mes vacances parce que là n’est pas vraiment le principe des vacances. Pour cette fois, néanmoins, j’avais décidé d’en profiter pour mettre en place quelques nouveautés concernant mon rapport au travail, notamment. (Oui, c’est moi la fille qui n’arrive jamais à vraiment décrocher du boulot.)
Le premier weekend, déjà, me venaient quelques idées pour réaménager mon temps, entre un baptême de l’air le samedi et la sortie annuelle du géant de notre commune le dimanche. Continuer les exercices physiques en faisait partie (on en avait discuté avec ma médecin le jeudi), mais je voulais passer à la vitesse supérieure. Je ne savais pas encore bien comment, alors, j’ai testé des trucs. (À l’heure où paraît cet article, mon expérimentation se passe bien.)
Ensuite, outre la reprise de la lecture après un saut à la médiathèque (ça faisait… pfff… que je n’y avais pas mis les pieds) et celle de mon apprentissage de l’allemand (parce que), je suis tombée sur le conseil super d’une autrice sur Twitter et j’ai installé TweetDeck. Plus exactement, j’ai programmé Freedom (une application qui bloque tout ou partie d’internet sur votre ordi et/ou votre smartphone) pour qu’elle m’interdise l’accès à Twitter (et TweetDeck) tous les jours entre 7 heures et 18 heures. Au besoin, j’ai installé TweetDeck sur Cortex (mon smartphone), après y avoir désinstallé Twitter. D’un coup, la tentation était moins grande.
Enfin, j’ai essayé de retrouver une écriture sans pression, à raison d’une heure par jour, avec Focus@will en fond sonore. Mais ce n’était pas suffisant. Malgré les vacances en cours, je n’avais toujours pas assez d’espace mental disponible pour écrire, et c’est en réfléchissant à la promotion de mes livres que j’ai compris.
Ces vacances ont donc aussi été l’occasion de poser certaines choses quant à la promotion de mes livres. Je tends de plus en plus à partager mes coulisses d’écriture, mes projets en cours et la sortie de mes ouvrages, et de moins en moins à partager mes astuces d’écriture. Ça s’explique par deux choses : j’ai un peu l’impression d’avoir fait le tour des astuces d’écriture et j’ai des livres à vendre. (Telle est la réalité du métier.) Je partage mes astuces d’écriture depuis de nombreuses années, et ce sont souvent les mêmes qui me reviennent aujourd’hui, même si je découvre d’autres livres (par exemple) au fil du temps. Je ne dispose plus d’autant de matière pour renouveler mes sujets. Par ailleurs, je ne vis pas sur ces astuces, sauf pour mes guides d’écriture. (Comprendre la procrastination et 3 mois pour écrire un roman.)
Je pars donc sur un bon gros tri, lequel consistera à me séparer de ce qui ne m’apporte rien. (Si ce n’est du stress parce que les algorithmes adorent la régularité.) Ainsi, la chaîne YouTube ferme pour de bon. Fini les live et les ateliers d’écriture ; savoir qu’à telle heure, je suis en live pour animer un atelier me bouffe de l’espace mental créatif. (Et je suis autrice, pas coach ni mentor en écriture créative.) Sur Twitter, j’avais déjà pris, début juillet, la décision de partager moins d’astuces et plus de coulisses d’écriture. Enfin, sur Instagram, rien ne change hormis le fait que je me sois lancée dans les reels. (On verra ce que ça donne, pour l’instant, j’apprécie le format.) Évidemment, la newsletter reste présente ; c’est le rendez-vous hebdomadaire qui me fait du bien, même si, là aussi, j’opérerai une transition toute douce des astuces d’écriture vers, plutôt, mes projets, leur avancement… Je ne peux que vous inciter à nous rejoindre, c’est là-bas que je fais les grosses annonces en avant-première, que je partage mon travail (là aussi en avant-première), et vous bénéficierez de – 10 % sur la librairie en ligne dès votre inscription.