J’AI DÉVELOPPÉ CES 3 BONNES HABITUDES POUR ÉCRIRE UN ROMAN

L’écriture créative exige une certaine discipline si l’on souhaite voir aboutir ses projets, aussi ai-je vite appris à développer de bonnes habitudes pour écrire un roman. Toutes n’ont pas porté leurs fruits, car nous sommes toutes et tous différent·e·s. D’autres ont cessé de fonctionner quand j’ai décidé de travailler autrement. L’important est d’essayer. (Sans vouloir tout essayer en même temps et sans vouloir tout essayer tout court.)

Je vous présente les trois habitudes qui m’ont le plus apporté depuis que j’écris. (Ce qui fait très longtemps.)

Je me mets immédiatement au travail

Si vous avez lu Pas d’excuses : le pouvoir de l’autodiscipline, de Gary Keller (ou mon retour sur ce livre), vous savez qu’il préconise de se mettre immédiatement au travail. (Et de commencer par manger la grenouille en premier – pour reprendre Mark Twain – en effectuant la tâche la plus importante et/ou la plus ingrate au début de la journée de travail.)

C’est l’écoute de ce livre (puisque je l’ai audio-lu) qui m’a réconciliée avec une mise au travail dès le réveil. J’ai troqué mon dernier Miracle Morning en date parce que 1) le principe du Miracle Morning ne me correspondait plus, et 2) je me sentais plus investie dans mes projets quand j’écrivais au saut du lit. (Sur la fin, pour moi, la Morning Routine s’apparentait plus à du décorum.)

Mais une mise à l’action dès le réveil, ça se travaille, même si, comme moi, on est du matin.

Deux autres bonnes habitudes pour écrire un roman

J’ai donc mis en place deux autres bonnes habitudes pour écrire un roman. Elles me permettent de décompresser tout en gardant un orteil dans mes projets. (C’est-à-dire de ne pas perdre pied entre le moment où je fais une pause et celui où je reprends.)

La solution anti gaspi

Depuis quelques semaines, je travaille par blocs de temps. (C’est ce qu’on appelle le time-blocking.) J’ai tenté la routine stricte, avant de devoir faire une pause à cause de la multiplication des migraines en février. Pour autant, je ne qualifierai pas cette expérience d’échec, puisque j’ai bien l’intention de reprendre cette bonne habitude. En attendant, je continue de me limiter à une tâche par créneau, et c’est ce que je qualifie de « solution anti gaspi ». Parce que le multitâche, c’est du gaspillage de temps. C’est de l’éparpillement en bonne et due forme, de l’organisation de comptoir. Surtout, c’est perpétuer l’idée reçue selon laquelle il est bien vu d’être débordé·e. (Même si l’on fait semblant et même si l’on s’éparpille sans réellement avancer sur les tâches prévues.) (Pour découvrir d’autres idées reçues qui bouffent votre temps, rendez-vous dans L’Écriturienne pour recevoir votre livret gratuit.)

La solution anti pétage de plombs

Pour ma dernière des bonnes habitudes pour écrire un roman, je n’ai rien inventé. Il s’agit d’une pratique qui a fait ses preuves et dont vous avez sûrement entendu parler : le journaling.

Je l’ai découvert avec Julia Cameron et son très célèbre livre Libérez votre créativité. (Livre qui me l’a bridée plus qu’autre chose, mais là n’est pas le sujet.) Julia Cameron – et vous en avez sans doute entendu parler, là encore – préconise de rédiger trois pages quotidiennes de journaling. C’est énorme et effrayant, et en lisant ça, j’ai compris en quoi le journaling rebutait certaines personnes : elles l’ont considéré comme une contrainte. (Ce qu’il devient si l’on tient absolument à tenir ces trois pages quotidiennes en forçant.) Si vous souhaitez découvrir les bénéfices de cette pratique (quand on la dose avec justesse), je vous renvoie vers ma mini vidéo des trois bonnes raisons de pratiquer le journaling pour écrire un roman.

Définissez ce que vous voulez, le reste suivra

Développer de bonnes habitudes pour écrire un roman est propre à chaque personne. Celles que j’applique ne vous conviendront peut-être pas, et c’est normal. Ne vous culpabilisez jamais de ne pas réussir à appliquer ce que les autres font. Nous sommes toutes et tous différent·e·s. Nous avons toutes et tous des objectifs propres, des ambitions qui nous ressemblent.

Plus haut, je parlais du multitâche et de la puissante idée reçue qu’il véhicule : courez partout pour montrer que vous n’avez pas une minute à vous, sans vraiment avancer sur vos tâches, et tout le monde vous verra comme celui ou celle qui est débordé·e. (Même si vous n’avancez pas sur vos tâches.) C’est exactement ce qu’il ne faut pas faire, et si vous ne voulez plus commettre les mêmes erreurs que tout le monde, récupérez vite votre livret gratuit en rejoignant L’Écriturienne !

3 bonnes habitudes pour écrire un roman
3 bonnes habitudes pour écrire un roman

Aude Réco

Je suis autrice dans les genres de l’imaginaire à destination des adultes et des jeunes adultes.

Je suis adepte de méli-mélo temporel, de mondes aux contrées mystérieuses et, surtout, de maisons hantées et d’histoires de fantômes.
J’aime tout ce qui touche au passé et à la mémoire des lieux, aux secrets de famille et vieilles malles poussiéreuses pleines de souvenirs.

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