Gaël – le personnage principal du Tisseur d’ombres – possède la capacité de soigner les gens grâce à son ombre. (L’ombre, dans mon monde, est une métaphore de l’âme, et on y soigne l’âme, plutôt que le corps.)
Je vous en ai déjà parlé et je vous avais promis de revenir plus en détail sur le sujet.
La particularité de Gaël veut qu’il ponctionne des bouts de sa propre ombre pour combler les déchirures de celles des autres, pour les raccommoder. Il peut également s’autosoigner en étirant son ombre, mais celle-ci n’étant pas extensible à l’infini, il arrive un moment où un tisseur d’ombres ne possède plus d’ombre. Donc, plus d’âme. Et comme l’âme, dans mon roman, représente ce qui peut être soigné, il n’y a plus rien à soigner ; c’est la mort.
Un tisseur d’ombres ne vit pas longtemps. Pourtant, au cours de leur périple, Gaël et Yann vont en rencontrer un qui n’aurait jamais dû atteindre l’âge qu’il a. Ce sont alors de nouvelles questions qui préoccupent Gaël. Si on lui avait menti depuis le début ? Si son père, colonel, se servait de lui ? Si, au moins, il entretenait certains secrets ? Et est-ce que cet attentat qui le visait n’était pas une excuse pour le déloger de la capitale ?
C’est finalement assez vite que j’ai orienté mon intrigue autour des tisseurs d’ombres et du système de soins dans leur monde. Je tenais à en décortiquer par moi-même le fonctionnement, tout en y confrontant un Gaël désorienté par son départ soudain et qui a le sentiment d’avoir été mis à l’écart de quelque chose.
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