Elles ne sont pas toujours pertinentes, et, il faut bien le dire, elles emmerdent un paquet d’auteurs et d’autrices : les descriptions de nos personnages. On ne sait jamais trop comment s’y prendre. Le coup du personnage qui s’observe dans le miroir, c’est surfait. Et je ne parle même pas de la narration à la première personne, avec laquelle je coince particulièrement par rapport aux descriptions. (Même si j’ai réussi à contourner le problème dans Ocre rouge, où j’ai pu décrire mes deux lascars, chacun du point de vue de l’autre – point de vue assez intéressé, du reste. 😏)
Non, décrire ses personnages n’est pas toujours pertinent. Je vous explique pourquoi dans cet article.
Décrire ses personnages n’est pas toujours pertinent
Je l’explique dans l’astuce n° 32 de 101 astuces pour écrire un roman (sortie le 22 avril 2024), décrire ses personnages n’est pas forcément essentiel. (Surtout s’ils stagnent au lieu d’être en mouvement.) Un personnage n’existe pas seulement par les vêtements qu’il porte ou par ses caractéristiques physiques. (Sauf s’il s’appelle Mason Pines, dit « Dipper » à cause de la tache de naissance sur son front.) Un personnage est, avant tout, une personnalité. Et c’est cette personnalité qui abondera dans le sens de certains autres personnages ou qui, au contraire, s’y opposera. (De là naîtront des amitiés, des histoires d’amour et des inimitiés.)
Entre informations nécessaires à la compréhension et éléments de contexte
Il paraît parfois absurde de s’obstiner à décrire son personnage dans le détail. Des détails qui risqueraient de perdre les lecteurs et les lectrices, de surcroît. Il demeure néanmoins l’importance du contexte. (Celle des fausses pistes, aussi – que je rattache aux éléments de compréhension et au développement de l’intrigue.)
L’importance du contexte
Décrire ses personnages n’est pas toujours pertinent, car ça n’apporte parfois rien à l’intrigue ni aux relations entre les personnages, et l’imaginaire du lecteur en prend un coup. Contentez-vous donc de ce qui est utile. Pensez relations entre les personnages, intrigue et contexte. (Si vous ne voyez pas de quoi je parle pour le contexte, lisez ou relisez Stephen King : ce sont les petits détails de ses romans qui nous immergent.)
Je vous recommande vivement Salem et Bazaar. (Liens affiliés.)
Le cas des dialogues
Des incises explicites, des descriptions courtes et directes entre les lignes de dialogue sont autant d’informations mises à la disposition du lecteur. Quand on écrit, chaque mot est important, chaque mot a du poids et chaque mot doit faire sens.
C’est ainsi que j’ai pu améliorer mes dialogues et offrir à mes personnages tout un panel de canaux d’expression : leur voix, tout d’abord, leur comportement, leur langage non verbal, l’espace qu’ils occupent et comment ils l’occupent.
101 astuces pour écrire un roman
Vous cherchez l’astuce adaptée à votre écriture ? Vous vous perdez parmi toutes les ressources à votre disposition ? Vous cherchez à travailler votre écriture dans un spectre plus étendu ? Ou vous avez simplement la curiosité d’apprendre ?
Ne loupez pas la sortie de 101 astuces pour écrire un roman le 22 avril 2024. Et, pour vous assurer de ne vraiment, vraiment pas la louper, rejoignez L’Écriturienne ! (En récupérant votre boîte à outils pour auteurs et autrices en passant.)