Écrire un roman historique | Aude Réco

Écrire un roman historique exige de la rigueur et de la patience, surtout quand on ne connaît pas (vraiment) la période que l’on souhaite exploiter.

Avant de se lancer, il convient donc d’effectuer un certain nombre de tâches, afin de s’assurer d’éviter incohérences et anachronismes.

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ÉCRIRE UN ROMAN HISTORIQUE

Écrire un roman historique passe par trois grands éléments :

  • l’immersion
  • la rigueur historique (mais on ne peut pas tout savoir)
  • le vocabulaire employé dans les dialogues et la narration.

Qu’est-ce qu’implique d’écrire un roman historique ?

Écrire un roman historique implique, déjà, de savoir à quelle période on a affaire.

En effet, vous n’aborderez pas vos recherches sous le même angle selon qu’il s’agit de la dynastie des Ptolémées en Égypte antique ou de la Seconde Guerre mondiale.

Pour commencer, les sources à votre disposition seront différentes. Vous pourrez vous appuyer sur des photographies et vous procurer des mémoires en librairie pour les périodes les plus récentes. Mais, plus vous remonterez dans le temps, plus vos sources se composeront d’éléments approximatifs, appelés à changer avec le temps, voire appuyés sur des bribes de textes ou des croyances populaires, notamment. (Ne vous laissez pas embarquer là-dedans : les films, par exemple, n’ont pas toujours la rigueur historique ni scientifique nécessaire.)

Quand on a déterminé sur quelle période on souhaite écrire

Une fois votre période fixée, listez vos connaissances à son sujet, puis voyez ce que vous pourriez en faire concrètement dans un roman.

J’insiste là-dessus : concentrez vos efforts sur ce que vous connaissez déjà. Il est inutile, à ce stade, de vous lancer dans des recherches qui n’en finiront pas, en explorant un peu tout et n’importe quoi. L’essentiel, ici, est de procéder avec ordre.

Une fois cette liste dressée, déterminez les clés dont vous avez besoin pour exploiter ces connaissances et approfondissez vos recherches en conséquence.

Ce que vous connaissez déjà

Vous pouvez partir de connaissances acquises durant votre scolarité, d’une passion naissante pour une période précise, d’une collection de livres que vous n’avez jamais parcourue… Il en faut souvent peu pour donner le déclic.

En tout cas – et c’est là mon premier conseil –, faites avec ce que vous (s)avez. Vous étofferez vos connaissances bien assez tôt. Pour l’instant, vous n’avez pas besoin de connaître sur le bout des doigts l’ordre exact des Ptolémées successifs en Égypte antique.

Maintenant que vous avez établi une liste de vos connaissances déjà acquises sur la période qui vous intéresse, vous pouvez passer à la deuxième étape.

Ce que vous ne savez pas encore

Nous passons à la phase qui nécessitera le plus votre attention : les recherches. Mais, les recherches, c’est bien beau de vouloir en faire, encore faut-il procéder avec logique.

Pour cela, posez-vous les bonnes questions :

  • où se déroule votre roman ? (Utilisez-vous une portion de territoire ou avez-vous besoin de maîtriser le contexte global de l’Égypte antique, par exemple ?)
  • quand se déroule votre roman ? (Sur une courte période ou sur plusieurs décennies ? De façon linéaire ou ponctuelle ?)
  • quels sont les évènements qui ont marqué la période qui vous intéresse et comment pouvez-vous les intégrer à votre roman ?
  • qu’avez-vous besoin de savoir précisément sur cette période et ses acteur·rice·s ?

C’est à partir de ces quatre questions que je vais développer le reste de mon article, afin que vous puissiez suivre le fil rouge sans revenir en arrière.

Où se déroule votre roman ?

Il y a plusieurs façons de se poser la question.

Écrire un roman historique, c’est, avant tout, implanter des personnages dans un contexte qui n’est pas contemporain. Pour autant, il n’est pas besoin de connaître tout sur tout pour rester læ plus fidèle à l’époque choisie.

Écrire un roman historique, c’est employer l’Histoire comme un personnage

Dans un roman historique, l’Histoire devient un personnage à part entière, de même que les lieux, plus encore si vous en utilisez des symboliques.

Dès lors, vous devrez composer avec des évènements qui ont vraiment eu lieu et d’autres, tout droit sortis de votre imagination. (Est-ce que, à ce titre, vous pourrez jouer avec la réalité des faits ? Nous le verrons plus bas.)

Deux choix s’offrent à vous quand vous décidez d’écrire un roman historique :

  • vous impliquer à fond dans l’Histoire sur un vaste territoire
  • opter pour un espace plus réduit.

L’Histoire dans un contexte plus large

Relater l’Histoire dans un contexte plus large nécessite de la maîtriser dans davantage de domaines.

Je vais, ici, prendre l’exemple de mon roman Les Murmureurs.

Ce roman met en scène, entre autres, un ancien photographe de guerre, un instituteur qui vivait à Londres (et dont l’appartement a été détruit pendant la guerre), des personnages, dans l’ensemble, qui ont un mode de vie rural, puisque l’action se déroule sur une île.

Dans ce roman, l’Histoire s’écrit à travers les yeux de mes personnages. Je n’y raconte pas la guerre comme si elle avait présentement lieu, mais comme un fantôme qui hante encore mes personnages.

« Photographe de guerre, un boulot qui lui allait comme un gant. Maintenant qu’il n’y avait plus de soldats à immortaliser, ni de veuves, ni de bébés crasseux, il se sentait vide. Inutile. On le privait de ce pour quoi il se montrait compétent. »

Les Murmureurs – Chapitre I

Pour parvenir à ce résultat, j’ai décidé de limiter mon action à l’île de Taily Fair, mais pas les pensées de mes personnages. Celles-ci errent toujours en pleins conflits, dans les ruines de Londres et la perte de proches. Elles exercent un impact psychologique non négligeable sur mes personnages, lesquels vivent avec des phobies et des doutes qui s’entremêlent à l’intrigue première de mon roman : la disparition d’une fillette près d’un isthme qui suscite toutes les craintes. (Mais je m’égare.)

L’Histoire dans un espace plus réduit

Dans ce même roman, j’ai, d’une certaine manière, opté pour l’Histoire dans un espace plus réduit, puisque je me limite aux conséquences de la guerre sur les esprits, sans jamais intégrer aucune scène qui s’y déroule.

Mon action a lieu après les conflits, sur une île très peu peuplée, et à une période pas si éloignée de la nôtre, si l’on compare à la Préhistoire. Mes personnages disposent d’un certain confort, utilisent des lampes à gaz, la photographie existe – pas telle que nous la connaissons, ce qui nécessite d’ajuster les descriptions.

Ceci pour dire que, en choisissant un espace plus réduit, j’ai pu me concentrer davantage sur l’écriture et moins sur la documentation. Je n’ai étalé aucune connaissance, ce qui m’a permis de produire un roman qui ne s’apparente pas à une encyclopédie. J’ai opté pour le strict minimum, essentiel au contexte de base : mon île, avec des personnages dont les phobies post-guerre exercent un effet sur l’intrigue elle-même.

Quand se déroule votre roman ?

Je l’écrivais plus haut, vos recherches différeront – en termes de contenu et de précision – selon l’époque à laquelle se déroule votre roman. Plus elle remontera dans le temps, plus il vous faudra recouper vos sources afin de vous assurer de leur véracité. (Et moins ce sera facile.) Bien entendu, recouper vos sources est le passage obligé de vos recherches, quelle que soit l’époque sur laquelle vous vous renseignez.

L’enfer des dates

On est bien d’accord, les dates, c’est l’enfer ; qu’il faille les apprendre par cœur pour les cours ou écrire un roman qui demande une rigueur à toute épreuve. Pourtant, vous n’avez pas besoin de toutes les connaître. Souvenez-vous quand j’écrivais :

« Il n’est pas besoin de connaître tout sur tout pour rester læ plus fidèle à l’époque choisie. »

Paragraphe « Où se déroule votre roman ? »

Écrire un roman historique nécessite de connaître les dates, oui, mais surtout celles que vous impliquez dans votre récit. Et leur utilité va au-delà du repère temporel pour læ lecteur·rice, puisqu’elles vous aideront, vous-même, à vous y retrouver.

Pour se planter le moins possible, je conseillerais à celleux qui débutent dans le roman historique de se trouver un évènement majeur (dont on soit sûr de l’existence, par exemple) pour broder leur trame autour. Évidemment, vous pouvez vous autoriser certaines libertés. (Seulement pour le bien de l’intrigue et sous certaines conditions ! Ne glissez pas une photo de famille dans un roman qui déroule au XVII ème siècle.) Mais j’y reviendrai plus bas.

Courte période ou longues décennies ?

Savoir sur quelle période court exactement votre intrigue est essentiel à la préparation de celle-ci. Vous l’aborderez différemment selon si vous avez tous les éléments en main ou s’il vous en manque. S’il vous en manque, vous serez contraint·e d’effectuer de nouvelles recherches au cours de l’écriture de votre roman, et il y a de fortes chances pour que ces dernières informations en contredisent d’autres, déjà intégrées à votre texte. (Vous commencez à voir le merdier ?)

Pour écrire un roman historique, la frise chronologique sera votre amie. Voire plusieurs, pour commencer :

  • une première concernant la période qui vous intéresse (choisissez-la courte si vous écrivez votre premier roman historique)
  • une seconde concernant directement vos personnages et les évènements personnels auxquels ils sont liés.

Enfin, rien ne vous empêche de regrouper les deux frises pour plus de praticité, en changeant la couleur des éléments selon s’ils impliquent l’Histoire ou vos personnages dans un cadre plus restreint.

Intégrer naturellement vos personnages à une époque

Il existe mille et une manières d’intégrer vos personnages à une époque précise. Je vais prendre un exemple que je connais bien : l’Angleterre victorienne. Pour cela, je me baserai sur un roman en cours d’écriture.

Au départ, qu’est-ce que je savais de mes personnages ? Pas grand-chose, hormis que deux d’entre eux tiendraient les rôles principaux et que les autres seraient des domestiques.

Comme c’était la première fois que j’intégrais plusieurs domestiques à l’un de mes romans gothiques, j’ai effectué des recherches quant à la hiérarchie et le rôle précis de chacun·e. J’ai ainsi pu dégager les premières grandes lignes de mon intrigue, puisque je savais précisément à quelle place se tiendrait chacun de mes personnages : valet de pied, intendante, cuisinière, dame de chambre, chauffeur…

Après cela, les intégrer au contexte, au manoir (puisque le récit se déroule en huis-clos) et aux évènements importants a été beaucoup plus simple et limpide. Vous aurez également compris que la position sociale de mes personnages importe beaucoup dans ce roman, puisque certains personnages ne peuvent logiquement se trouver à certains endroits. (Que leur travail n’implique pas de s’y rendre.)

J’ai néanmoins « opté pour la facilité » dans le sens où ce roman ne se rattache à aucun évènement important. Il reste très flou quant à la période exacte où il se déroule, simplement parce qu’une date précise n’est pas utile à la compréhension du récit. Mais, vous, peut-être que vous aurez besoin d’accorder votre intrigue sur des évènements de l’Histoire.

Quels sont les évènements ayant marqué la période qui vous intéresse ?

Quels sont les évènements qui ont marqué la période qui vous intéresse et comment pouvez-vous les intégrer à votre roman ? Il s’agit des deux questions qui motiveront le plus gros de vos recherches.

Normalement, à ce stade, vous avez déterminé quelle(s) période(s) historique(s) vous intéressen(nt). Maintenant, il vous faut trouver un angle d’approche pour y intégrer naturellement vos personnages. Interrogez-vous sur :

  • le contexte
  • la place des personnages selon leur sexe, leur statut, leur position géographique, leur ethnie…
  • l’implication de leur communauté dans l’Histoire

Qu’avez-vous besoin de savoir sur la période qui vous intéresse ?

Qu’avez-vous besoin de savoir précisément sur la période qui vous intéresse et ses acteur·rice·s ? Tout bêtement, ce qui pourrait les relier à vos personnages.

Écrire un roman historique nécessite que votre intrigue soit ancrée dans une période facilement identifiable pour læ lecteur·rice. Le plus simple, pour vous, est de faire appel à des évènements majeurs, voire à faire interagir des personnages historiques avec les vôtres. (Nous verrons plus tard comment aborder une telle possibilité.)

Pour écrire votre roman historique, vous avez besoin de points d’ancrage. (Sauf si, comme moi, vous optez pour un huis-clos qui ne nécessite aucun point précis dans le temps.) Læ lecteur·rice doit savoir rapidement à quel période se situe votre intrigue, car elle peut être, à elle seule, le déclencheur.

Connaître les bases du contexte politique et économique me paraît un bon début, si vous voyez large. (Pas comme moi pour mon roman gothique en cours, donc.) Renseignez-vous sur la mode vestimentaire, l’architecture, l’organisation au sein de la maison, de la ville, les mœurs… Pensez à vous mettre à la place de vos personnages : en des temps pas si lointains, l’esclavage était considéré comme normal, même s’il nous dégoûte aujourd’hui ; vos personnages l’aborderont comme un acquis, un droit des Blancs, sans que vous cautionniez tous les actes perpétrés au nom de l’esclavage.

Ceci pour dire que, en écrivant votre roman historique, vous devenez vos personnages. Vous pensez comme eux, même si leurs idées vous rebutent.

C’est à partir d’ici que j’aborde la partie plus technique dans l’écriture d’un roman historique : l’écriture elle-même.

Écrire un roman historique

Je l’indiquais dans mon introduction, écrire un roman historique, passe par trois grands éléments :

  • l’immersion
  • la rigueur historique (mais on ne peut pas tout savoir)
  • le vocabulaire employé dans les dialogues et la narration.

L’immersion dans un roman historique

Dans un roman historique, l’immersion des lecteur·rice·s passe par des ambiances à la vision parfois biaisée par la croyance populaire. (On aura tou·te·s en tête l’image d’un pont londonien perdu dans une brume épaisse ou d’une ruelle aux pavés ruisselant de pluie.)

La trame historique sert parfois de base à la trame romanesque, c’est-à-dire que votre intrigue suivra certains événements historiques. Dans d’autres cas, c’est la trame romanesque qui se recoupera avec la trame historique, alors que vous ne l’aviez absolument pas prévu.

Notez que, si vous avez opté pour le roman historique, c’est pour ce que l’Histoire peut apporter à votre récit. Il est donc essentiel que l’Histoire serve votre roman. Elle doit y jouer un rôle à part entière ; considérez-la comme l’un de vos personnages. (Et, si, comme moi dans mon roman en cours, vous n’avez recours à aucun événement particulier, profitez des possibilités que vous offre une autre époque, mettez-la en valeur…)

L’immersion des lecteur·rice·s

L’immersion des lecteur·rice·s passe, d’abord, par l’époque choisie. Pour ma part, si vous parlez d’Angleterre victorienne, je suis déjà conquise avant même d’en avoir lu plus !

Viennent ensuite les thèmes abordés. Pour rester sur mon exemple d’Angleterre victorienne, les secrets (familiaux ou autres) sont très courants. L’Angleterre victorienne était une période de mariages arrangés, de faste, d’apparences. (Si bien dénoncées par Lewis Carroll dans Alice au pays des merveilles.) N’oublions pas, aussi, que l’ombre de Jack L’Éventreur plane sur cette époque, de même que les débuts du spiritisme.

L’atmosphère occupera également une place importante. Les décors sombres, les longs couloirs, la lumière tremblante des lampes à gaz sont autant d’éléments propres à une ambiance victorienne.

Enfin, il y a la façon dont les personnages s’ancrent dans l’époque qui servira de tableau à votre roman. Qu’ont-ils à perdre dans ce contexte ? Beaucoup d’argent ? La vie ? Un fils parti à la guerre ? Qu’ont-ils à y gagner ? Des noces confortables ? Que vont-ils découvrir, apprendre, quels actes vont-ils commettre ?

Comme dans tout registre, votre texte doit intriguer læ lecteur·rice, læ tenir en haleine, læ mener à se poser des questions… À la différence près que l’Histoire tient un rôle capital.

La rigueur historique

La rigueur historique a tendance à faire grincer des dents pour deux raisons :

  • la réalité historique ne correspond pas toujours exactement à un pan de notre récit
  • nous sommes des auteur·rice·s, pas des historien·ne·s, et, par extension, nos romans sont des fictions, pas des encyclopédies.

Je ne contredirai aucun de ces deux points, car ils sont on ne peut plus véridiques. Et intéressants. Ils nous ramènent à notre condition de pourvoyeur·se·s de fictions. Nous écrivons, certes, avec le plus de rigueur possible, mais, parfois, la rigueur nous met de sérieux bâtons dans les roues, et on ne peut contourner le problème.

De notre point de vue d’auteur·rice·s

Faut-il privilégier la rigueur historique ou les rouages de votre intrigue ? Étant donné que ça dépend, je vous laisse seul juge de cette décision sensible. Ce que je peux vous dire, en revanche, c’est de faire attention à votre point de vue contemporain.

Les idées reçues, votre bagage culturel et l’imaginaire collectif ont tendance à déformer notre vision d’une période. Vous devez apprendre à vous en défaire pour rester læ plus fidèle à votre roman et à vos personnages. (Ce qui inclut leur manière de penser, de se comporter, de juger…) Toujours dans l’intérêt de votre texte, vous devrez aussi vous défaire de l’Histoire :

  • en ne vous imposant pas une rigueur historique radicale (si elle dessert votre intrigue, envisagez sérieusement de négocier avec l’Histoire, sans trop vous en écarter, quand même)
  • en la mettant en action.

L’histoire en action

L’Histoire en action passera par les termes employés dans votre narration et par vos personnages. Les intonations renseignent læ lecteur·rice (et les autres personnages) sur leur état : colère, déception, arrogance, irritabilité… Le niveau du langage indique le statut des personnages, leur origine (attention à ne pas tomber dans les clichés), leur capacité à s’exprimer…

Bref, les dialogues, c’est la vie ! Au-delà de leur utilité interactive, ils sont une source de renseignements pour læ lecteur·rice. Ne les négligez pas, de même que le vocabulaire employé dans la narration.

Du vocabulaire employé dans votre narration

Là, encore, nous serons d’accord pour dire que l’usage du vocabulaire dans son roman historique est une épineuse question. Jusqu’à quel stade employer des termes propres à l’époque que vous décriviez, par exemple ? À ceci, je répondrai que vos lecteur·rice·s doivent comprendre les termes que vous utilisez. Qu’iels aient à vérifier dans le dictionnaire, de temps en temps, c’est normal parce qu’on ne peut pas tout connaître. Qu’iels lisent votre roman avec ledit dictionnaire greffé à la main, non. Votre fiction n’est pas un guide technique, aussi, veillez à maintenir un bon niveau de compréhension pour vos futur·e·s lecteur·rice·s.

« Écrire un roman historique, c’est compliqué »

Après avoir lu tout ceci, vous devez penser qu’écrire un roman historique, c’est compliqué. Pourtant pas plus qu’écrire un roman de SF (où il faut se documenter sur le voyage spatial, les phénomènes de l’univers…) ou de fantasy. (Qui demande souvent d’imaginer tout un monde.)

Le roman historique présente juste ses propres spécificités – évoquées tout au long de cet article –, comme n’importe quel genre.

 

Sachez seulement que vous n’êtes pas seul·e. N’hésitez pas à discuter de votre projet avec d’autres personnes. Vous pourriez rencontrer, au détour d’une conversation sur les réseaux sociaux, un·e autre auteur·rice ayant écrit sur la même période que vous.

Aude Réco

Je suis autrice dans les genres de l’imaginaire à destination des adultes et des jeunes adultes.

Je suis adepte de méli-mélo temporel, de mondes aux contrées mystérieuses et, surtout, de maisons hantées et d’histoires de fantômes.
J’aime tout ce qui touche au passé et à la mémoire des lieux, aux secrets de famille et vieilles malles poussiéreuses pleines de souvenirs.

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4 commentaire

  1. Bonjour
    Votre article est vraiment très intéressant et source de bons conseils mais ….oui il y a un mais: l’écriture inclusive! C’est très désagréable à lire. On a tous appris à écrire , à lire sans cette pratique.
    Que va apporter de plus cette façon d’écrire ? Nos grands-parents, nos parents, nous mêmes, nos enfants, avons appris les règles de grammaire et d’accord, sans jamais nous offusquer « du masculin qui l’emporte sur le féminin »
    Faut-il compliquer à ce point l’orthographe pour contenter des féministes revendiquant leur féminité bafouée?
    Petite précision: je suis une femme, fière de l’être et je ne me sens nullement bafouée dans ma féminité par ces hommes dominateurs !
    Je suis désolée de ce petit coup de « gueule » qui est tombé sur vous! J’espère que vous me pardonnerez, j’ai beaucoup aimé votre article !
    Bien à vous
    Nicole

    1. Bonjour, je suis tout à fait d’accord avec vous. L’écriture inclusive est tout sauf inclusive car elle exclue certaines personnes de par sa difficulté à être lue de façon fluide.

    2. Je suis d’accord avec vous. Si c’était possible j’aurai mis un “j’aime”.
      Cet article est très utile et apporte des précisions importantes, mais l’écriture inclusive, m’a enlevé tout le plaisir de la lecture. C’est dommage.

  2. bonjour, peut on écrire un roman historique qui se passe dans un lieu privé ? pour moi un château en ruines privé… Faut-il une autorisation ?
    merci

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