Aude Réco Écrire est une activité difficile, car il faut même écrire quand on n’a pas envie. Et quand on n’a pas envie d’écrire, il est facile de se sentir découragé·e et d’abandonner. Heureusement, avec quelques stratégies simples, vous pouvez trouver le courage et la motivation nécessaire pour continuer à écrire et à produire des résultats.
La règle des 10 minutes
Le travail d’écriture peut sembler plus facile si on le divise en étapes plus petites. Vous pouvez commencer par réfléchir aux idées et aux sujets que vous voulez aborder, et puis organiser ces idées en un plan détaillé. Une fois que vous avez un plan, vous pouvez commencer à écrire. (Ou vous pouvez commencer à écrire sans plan, mais l’idée reste la même : découpez vos grosses tâches en tâches plus accessibles.)
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Pour aller plus loin avec la règle des 10 minutes, établissez simplement un calendrier.
Définissez des jours et des heures spécifiques pour écrire et respectez-les. Vous pouvez également établir des objectifs de quantité, comme écrire un certain nombre de mots chaque jour. (Même si écrire régulièrement suffit. Ne vous imposez pas un rythme intensif ou incompatible avec votre vie quotidienne.)
À force d’écrire selon des jours et des horaires définis, vous en développerez l’habitude. Devoir écrire alors que vous n’en avez pas envie arriver toujours, mais vous verrez à peine la différence.
Tromper le cerveau pour écrire quand on n’a pas envie
Pour écrire quand on n’a pas envie, il existe aussi deux astuces qui consistent à tromper le cerveau.
Si les limites de temps, ce n’est pas votre truc, vous pouvez effectivement écrire un certain nombre de mots chaque jour. Mieux, vous pouvez « écrire court ». Et si vous ne parvenez vraiment pas à écrire, eh bien… n’écrivez pas. (Mais qu’est-ce que c’est que ce conseil ?)
Un petit objectif pour commencer ?
On dit que l’appétit vient en mangeant. Pour l’écriture, parfois, c’est pareil. Vous fixer un petit 250 mots sans limite de temps pour commencer pourrait vous débloquer. (Alors que vous ne saviez même pas ce qui vous bloquait !) La satisfaction de ces 250 mots atteints sera un excellent tremplin pour une nouvelle session d’écriture, et ainsi de suite.
Ou ne pas écrire ? (Astuce idiote ?)
Si vous n’écriviez simplement pas ? Si aujourd’hui, vous ne forciez pas ? Votre manque de cœur à l’ouvrage peut en révéler beaucoup sur l’état de votre roman… ou le vôtre ! À la place, aujourd’hui, prenez des notes. Elles vous permettront d’avancer sur votre roman en cours et de porter des réflexions sur votre progression. (Ou votre absence de progression.)
On n’arrive pas toujours à écrire quand on n’a pas envie
Écrire quand on n’en a pas envie dissimule peut-être un problème auquel vous n’aviez pas pensé. Si vous ne faites rien, ce problème empirera. Si vous ne l’identifiez pas, votre roman restera au point mort. À moins que vous n’avanciez péniblement.
Régler les problèmes peut-être un problème en soi. On ne sait pas par où commencer ni comment s’y prendre. Alors, on repousse en se disant que ça ira mieux demain.
C’est le propre de la procrastination.
Pour remédier à toutes les difficultés qui s’imposent à vous, j’ai écrit Comprendre la procrastination. Un guide qui décortique les mécanismes de la procrastination et vous propose des exercices qui vous aideront à réagir et à anticiper.
