Aujourd’hui, je vous aide à désencombrer vos projets d’écriture en trois étapes. Mais, déjà, c’est quoi, désencombrer ses projets d’écriture ?
- Faire le tri
- Réduire la pression
- Gagner en sérénité.
Faire le tri pour désencombrer ses projets d’écriture
Imaginez-vous trois cartons : à écrire/finir, à reporter, à jeter.
Ce qui est à écrire ou finir, vous l’écrivez ou le finissez. Ce qui est à reporter correspond à ces projets que, souvent, vous mourez d’envie d’écrire, mais vous n’êtes pas prêt·e : manque de temps pour les recherches, genre encore à explorer, pas assez de matière à exploiter… Ce qui est à jeter correspond à ces projets que vous avez commencé, mais que vous ne terminerez pas, vous le savez, alors, inutile de vous faire du mal pour rien. Ce qui est à jeter correspond aussi à ces idées, ces synopsis qui ne donnent rien de bon, rien qui vous satisfasse vraiment, donc, à quoi bon vous engager dans un projet qui ne vous emballe pas ?
Au-delà du seul tri
Désencombrer ses projets d’écriture va au-delà du seul tri, au-delà du seul acte de désencombrement. Il s’agit aussi d’un état d’esprit… qui améliorera votre état d’esprit.
Réduire la pression
Réduire la pression n’est pas un acte de désencombrement en soi, mais un résultat que l’on obtient dès lors qu’on choisit avec soin ses projets d’écriture. Choisir avec soin ses projets d’écriture, c’est écarter ceux qui ne nous emballent pas, ceux qui prendraient trop de temps, là, maintenant, à préparer, ceux pour lesquels on manque de recul…
Réduire la pression, donc. Quand on prend le temps de sélectionner ses projets, on se projette déjà un peu dans le travail qu’ils vont nous demander. C’est être conscient·e de la situation. Et être conscient·e de la situation, c’est s’épargner un cinquantième projet, alors que les autres balbutient encore ou qu’ils attendent qu’on les corrige, qu’on les envoie à des maisons d’édition…
Pourquoi vous imposer ce cinquantième projet, alors que d’autres (tout aussi formidables, j’en suis sûre) attendent que vous vous en occupiez ? Par attirance pour la nouveauté ? Si c’est la nouveauté qui vous attire, quelques pistes à explorer :
- Moins de réseaux sociaux : leur instantanéité permanente réduit notre patience
- Plus de travail en profondeur : il pourra accroître votre concentration et relancer votre motivation parce que vous avancerez.
Gagner en sérénité
Là encore, il ne s’agit pas d’un désencombrement à proprement dit, mais d’un résultat que l’on obtient dès lors qu’on choisit avec soin ses projets d’écriture, dès lors qu’on voit la pression diminuer peu à peu.
Moins de pression, c’est plus de sérénité. Parce qu’on ne pense pas à ces cinquante projets qui attendent leur tour, qui s’accumulent. Parce qu’on n’a plus cette sensation de débordement. C’est même un soulagement de se dire qu’on n’a plus qu’un ou deux projets en cours. Trois à tout péter. (Je recommande trois projets maximum et à des degrés différents de progression : en préparation, en cours d’écriture et à corriger. Pas de risque de s’emmêler les pinceaux ni d’ennui dans ses projets.)
Gagner en sérénité, c’est mieux projeter ses objectifs et mieux puiser en soi la motivation nécessaire pour les atteindre. C’est trouver des clés que l’on ne soupçonnait pas auparavant.
Simple et rapide
Vous aurez compris qu’il est facile de désencombrer ses projets d’écriture. Il n’y a ni besoin de se casser la tête ni besoin d’un temps fou, seulement d’un peu de logique et de recul par rapport à votre propre situation. N’hésitez pas à donner la priorité à des projets qui vous motivent vraiment, plutôt qu’à « ce qui se vend » ; votre motivation pourrait grandement vous en remercier.
Cet article a été initialement proposé sur ma newsletter, le 6 juin 2021. Rejoignez-nous pour bénéficier d’articles en avant-première et d’autres ressources !