Pendant tout l’été, je me suis demandé si je n’allais pas aussi quitter Twitter, après avoir quitté Facebook en mars 2021. Facebook ne m’apportait plus rien et happait mon temps libre avec ses vidéos de chatons. Fini le temps où un post recueillait des commentaires, plutôt qu’une série insignifiante de likes. Fini le temps où j’appréciais discuter sur ce réseau. Totalement obsolète à mon processus créatif, j’ai fini par fermer ma page et mon compte. Décision radicale ? Peut-être. J’ai préféré régler le problème à la racine. (Celui du scroll sans fin et de ma quête de contenus intéressants noyés dans la masse.)
Et Twitter, alors ? J’y suis toujours. Surtout parce que je souhaite garder le contact avec certaines personnes que je perdrais de vue si je m’en allais. Et puis une partie du trafic de ce blog me vient de Twitter. (Contrairement à Instagram et à Facebook en son temps.)
Je n’ai donc pas quitté Twitter, finalement. En revanche, j’ai complètement revu mon rapport aux réseaux sociaux. J’ai automatisé la publication des tweets à la sortie d’un article de blog. Sur Instagram, j’ai réduit mon chiffre de publications hebdomadaires. (Je ne publie parfois que deux fois par semaine.) Moins de publications à préparer, c’est plus de temps pour l’écriture, mais, aussi, moins de temps passé à répondre aux commentaires ou à regarder qui a aimé quelle post. Ça rejoint la bulle dans laquelle je parlais d’énergie sur les réseaux sociaux vs. pour créer. Dans cet article, j’écrivais vouloir fermer mon Twitter pour me réapproprier le blog. Pour moi, c’était un cheminement logique. C’était avant que je découvre l’automatisation des billets de blog sur Twitter.
Je ne quitterai donc pas Twitter. Pas encore, mais cette réflexion estivale m’aura permis de développer le blog d’une façon très intéressante pour moi. Je n’aurais pas eu certaines réflexions, autrement. Par ailleurs, les réseaux sociaux me restent utiles pour garder certains contacts. Et il en ressort parfois des élans de motivation très… motivants.