Je vous l’annonçais fin octobre, j’ai décidé, sur un coup de tête, de participer à cette édition du NaNoWriMo, plusieurs années après ma dernière. J’en rappelle brièvement les deux objectifs : boucler l’écriture de mon nouveau roman fantastique (La Dernière pièce dans ma tête au fond) et finir d’écrire la moitié de ma fantasy steampunk (Nous ne reverrons jamais l’été), pour un total d’environ 64000 mots.
Nous achevons le troisième jour du défi, et je vous posterai un point chaque mercredi sur ce blog.
Pour ce premier point, je note une difficulté majeure : le retour du travail en profondeur. Tout septembre et octobre (ou presque), j’ai été trop fatiguée, trop ailleurs pour m’y remettre sérieusement. Je n’ai pas avancé sur mes romans autant que je l’aurais voulu, mais j’ai bien écrit tout de même, alors, je m’en suis contentée. Avec le NaNoWriMo, les choses sérieuses reprennent. J’ai enfin réintégré mon bureau. (Toujours en chantier, mais plus accessible qu’en septembre et octobre.) En plus, je l’ai décoré pour la fin de l’année, ce qui rend cet espace encore plus chaleureux. Mais la fin de l’année n’est plus du tout l’une de mes périodes d’écriture favorites. J’ai plus de mal à m’y mettre, à reprendre l’habitude du travail en profondeur. (Mais je tiens absolument à finir le nouveau roman fantastique cette année.) Je sais que le travail en profondeur fonctionne à merveille sur mon écriture (testé et approuvé en mai et juin), mais là, ça bloque encore. J’ai la tête dans les rayons de Noël et de loisirs créatifs, le nez dans les bouquins et les boîtes de thé en vrac. Mon gros objectif de cette fin de semaine (et du début de la suivante) sera de réapprendre le travail en profondeur, tranquillement, à mon rythme. Je vous en reparle mercredi, ici même, à dix-huit heures. (Et chaque jour dans mon journal en ligne du NaNoWriMo, sur le Patreon.)