Je parle beaucoup de mon Bullet Journal, parfois de mon carnet d’écriture, mais beaucoup moins de mon carnet de notes. Sans doute parce que je compile mes notes sur une page « Pense-bête » de mon Bullet Journal. Je reste pourtant très attachée à ce petit calepin qui me suit partout : de petite taille pour entrer facilement dans mon sac, à couverture souple et avec peu de pages pour ne pas me flinguer le dos. (C’est fou tout ce qu’on entasse dans un sac à dos, surtout quand on a l’habitude de sortir avec son chien !)
Mon carnet de notes pourrait tout aussi bien être un cahier de brouillon parce que je l’utilise comme tel : un joyeux bordel dans lequel rien n’a de sens. Pour exemple, dans mon carnet actuel, on trouve (dans l’ordre) une page de notes pour un éventuel podcast, une double page de points importants dans le nouveau roman fantastique, une double page dédiée à ma fantasy steampunk, des idées pour Pinterest, d’autres idées pour la newsletter, des notes sur ce que j’aimerais changer dans mon quotidien (qui ont fini en jolie création dans mon carnet créatif), de la méditation guidée que j’ai recopié au propre…
Je sais qu’on avait dit que le carnet parfait n’existe pas. (À ce propos, je vous recommande cet article d’Aemarielle sur le sujet. Elle est illustratrice, mais le dilemme est le même : carnet qui suit le flux créatif et qui est brouillon ou carnet bien propre, mais dépourvu de la spontanéité créative ?) Quoi qu’il en soit, je n’ai pas encore dépassé le stade du pense-bête bien propret dans mon Bullet Journal, encore moins les réflexions brouillonnes avec des tableaux dressés à la va-vite et des listes dans mon carnet créatif. Pour ça, j’ai mon fidèle carnet de notes, celui qui passe d’une To-Do List hebdomadaire à une liste de questions auxquelles répondre dans l’un de mes romans en cours d’écriture.