Je vous ai présenté ma première anecdote sur l’écriture d’Ocre rouge, mon western steampunk. Je vous ai présenté ma deuxième anecdote, puis ma troisième. Je les ai, quand j’ai pu, articulées autour d’une réflexion : sur l’écriture d’un roman steampunk et sur l’écriture d’une trilogie. Aujourd’hui, laissez-moi vous parler (un peu) de la misogynie dans la SF.
- Quatrième anecdote : je déteste les westerns.
Quand on parle SF, on a tou·te·s en tête l’une de ces couvertures immondes et poussiéreuses arborant des femmes à demi-nues (euphémisme), alors que, c’est bien connu, elles n’avaient aucun rapport avec le roman. La SF et la représentation des femmes, c’est une grande histoire d’amour (ou de désamour selon le point de vue), puisque la misogynie dépasse le stade de la seule couverture. C’est un schéma que l’on retrouve aussi dans le genre du western, où la femme incarne cette petite chose fragile à sauver. (Dans le meilleur des cas.) C’est surtout un schéma que je ne tenais pas à reproduire avec Ocre rouge. Certes, le duo principal est composé d’hommes. (On a quand même un chasseur de primes bisexuel, bien que l’on apprenne sa bisexualité dans le tome 2 ou 3, je ne sais plus.) Certes, le genre dominant est masculin, et je n’ai pas tellement d’excuse pour ça. (Ma moi de 2014, si tu lis ce billet de blog par quelque moyen que ce soit…) Mais je pense ne pas m’être trop mal démerdée avec l’écriture de certains personnages féminins. (Que vous découvrirez au fil de la trilogie.) En tout cas, Mary Beauchamp n’est pas une petite chose fragile qu’il faut sauver.
Pour découvrir le roman, ça se passe sur le site de Voy’el, Amazon, Cultura, le Furet du Nord, la librairie Critic, Kobo, Fnac…