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Dimanche, j’ai lu la très intéressante newsletter d’Aemarielle. (Si vous ne la connaissez pas, allez vite la découvrir, ses aquarelles sont à tomber.) Dimanche, donc, elle traitait de la créativité à des fins mercantiles et des conséquences qu’entraîne cette manière de créer. Sur l’utilité de « créer inutile », surtout. (C’est-à-dire de créer uniquement pour soi, sans chercher à en tirer profit, qu’il soit financier ou relevant juste d’une forme d’approbation avec des likes, des commentaires…)
Je suis à 100 % d’accord avec cette newsletter. (Et j’avais déjà eu une réflexion à ce sujet, quelque part, peut-être sur mon ancien Instagram.) À force de créer pour les autres, pour vendre, pour satisfaire un algorithme, on en perd le goût de la création. Qu’est-ce qu’on devient, nous, dans cette course à la reconnaissance, à la gratification, au profit ?
J’ai bien conscience qu’il faille vendre pour pouvoir subvenir à nos besoins et que parler d’argent dans un cadre artistique ne dénature en rien l’art ni la créativité. On peut tout à fait produire d’un côté (= créer pour vendre) et créer de l’autre, tout ce que l’on a envie. Parfois, on peut même combiner les deux, ça donne des résultats surprenants ! (Je l’ai fait avec Appartiens-moi et je rempile bientôt pour écrire la saison 2.)
Je traite de ce sujet plus en profondeur dans l’épisode 6 de mon podcast CTRL + S. Il sortira jeudi, à 18 heures, sur votre plateforme d’écoute habituelle. En attendant, vous pouvez découvrir les précédents épisodes.