Fin 2019, j’ai décidé de reprendre le peu déjà écrit sur mon roman dieselpunk, puis de le continuer. (Et le finir !)
Parce que c’est la première fois que je me colle au dieselpunk, cet article regroupera toutes mes réflexions sur le sujet : recherches, préparation, acclimatation…
J’ÉCRIS (ENFIN !) MON ROMAN DIESELPUNK
Comment je m’organise pour aborder un nouveau registre littéraire ? À quoi ai-je réfléchi avant de me lancer ?
Je tâcherai de répondre le plus clairement possible, ci-dessous, mais aussi dans une série de vidéos.
Mon projet de roman dieselpunk
Titre : Road
Nombre de mots/signes espaces comprises : 100000 mots/600000 sec
Public : adulte
Résumé :
1921, les Britanniques reprennent le contrôle du canal de Suez et se retranchent dans une base militaire. En zones rurales, la résistance égyptienne s’organise, mais l’armement dont dispose chacun des deux opposants essuie une succession de pannes depuis plusieurs années.
Les ressources en eau diminuent, les oasis se raréfient, le Nil est asséché. La population meurt de soif, et, sans cette précieuse denrée, impossible de traverser le désert. Une seule solution s’impose : Road, l’unique voie praticable du pays, gardée par des rebelles britanniques appelés les Découpeurs. Certains racontent que des gisements s’y trouvent, mais, sans véhicules ni armes, la survie des fous prêts à l’emprunter ne tient qu’à un fil.
Ulita est une garagiste aux doigts d’or. Elle accepte de réparer les engins à la condition que le chef des Découpeurs l’emmène au nord, ainsi que son unité : les Black Queen.
Projet à suivre si vous aimez :
- les ambiances désertiques, avec des ruines, des vieux temples…
- les personnages féminins qui tiennent les rennes
- quand les personnages sont dans la merde jusqu’au cou.
Vous n’y trouverez pas :
- de grande histoire d’amour
- de morale ou de « leçon de vie ».
Avant l’écriture
Je n’ai pas foncé tête baissée dans l’écriture de ce roman dieselpunk.
Ce genre m’était quasiment inconnu quand j’ai commencé à réfléchir à cette intrigue. J’en connaissais peu ou prou les tenants et aboutissants, et c’est tout. Je partais, donc, de presque rien, si ce n’est une volonté de découvrir ce genre, ses codes et ses aspects.
J’ai commencé par la vidéo de la chaîne « Les Chroniques de Jaden Kor » qui traite du dieselpunk. Simple et concise, elle m’a donnée envie de poursuivre mes recherches, lesquelles consistaient à penser mon univers dystopique.
La conception de mon univers
J’avais l’avantage de partir sur une idée bien précise de mon enjeu de base : trouver des gisements d’eau. (Et botter le cul des britanniques, accessoirement.)
Je suis partie du fait que l’Égypte a toujours été un pays très dépendant du Nil et de ma passion pour son architecture antique monumentale. À partir de ces deux éléments, j’ai brodé un début d’histoire en rédigeant mon résumé, puis bricolé deux, trois intrigues en remplissant un questionnaire d’univers. (Créé par Patricia Wrede, dégoté sur Espaces Comprises et que vous êtes prié·e·s de ne pas redistribuer, merci.)
Bien sûr, j’ai zappé beaucoup de questions étant donné que mon monde n’appartient pas à la fantasy et qu’il n’est qu’une restructuration de l’Égypte de l’entre-deux guerres. Que dire de plus hormis que j’en ai bavé bien comme il faut ? Si, je sais ! Dans mon roman, Road est le nom de l’unique route vraiment praticable du pays et elle longe le Nil, asséché. Elle est entourée de remparts et sous surveillance britannique, celle des Découpeurs.
La conception visuelle de mon univers
Comme pour le steampunk, le dieselpunk est un genre très visuel. N’y ayant jamais mis les pieds, j’ai cherché, sur Pinterest, des idées pour la conception visuelle de mon roman dieselpunk. En est ressorti un tableau avec des inspirations diverses, pas uniquement empruntées au dieselpunk, d’ailleurs. (Mon obstination pour le mélange des genres.)
Pendant l’écriture
Plus de vidéos à venir…