L’été est derrière nous. La routine a repris son cours, et pour celleux qui auraient profité de leurs vacances sans ouvrir ni carnets ni ordinateur, il est temps de reprendre les récits laissés en plan.
S’il peut être tentant de tout faire en même temps, il est essentiel de procéder avec méthode, ne serait-ce que dans un souci organisationnel. Mais ce n’est pas de ça dont je vais vous parler, plutôt des bonnes habitudes à reprendre.
J’aimerais vous mettre en garde contre vos propres limites. Le manque de sommeil et le train-train quotidien ont dû vous rattraper, les trouze mille choses à faire pour votre roman aussi. Cependant, vous n’êtes pas contraint·e de tout faire n’importe comment.
UNE BONNE ROUTINE D’ÉCRITURE
Si vous le pouvez, aménagez-vous une bonne routine de sommeil. Essayez de vous coucher et vous lever à heures fixes, et si vous êtes en vacances, réappropriez-vous votre routine petit à petit jusqu’au retour à votre vie quotidienne.
Un conseil qui peut paraître surfait, surtout si vous êtes jeune et en parfaite santé, mais un jour, ça pourrait vous servir. Le corps n’est pas fait pour subir. Si on compare souvent l’écriture à un sport (de haut niveau), on oublie, bien souvent, de préciser qu’il existe des limites. Vos limites.
L’esprit non plus n’est pas fait pour subir. Certain·e·s ont besoin d’écrire dans des conditions rudes, d’autres dans des conditions de sérénité. Quelle que soit votre façon de procéder, écoutez-vous parfois, ça peut avoir du bon.
Certains mécanismes et habitudes mettent le cerveau en condition pour produire. Si vous écrivez, il se peut que votre routine de sommeil vous aide à produire plus et mieux. (Même si d’autres facteurs sont naturellement à prendre en compte : stress, santé, vie quotidienne…)
Si possible, aménagez une pièce uniquement dédiée à l’écriture, mais très sincèrement, ce ne sera pas suffisant si votre cerveau vous hurle d’écrire. Il faut apprendre à lui dire « non », peu importe si vous êtes dans une période faste. Ne vous laissez pas amadouer par la vitesse à laquelle vous écrivez, vous finirez par le payer. Ne permettez pas à votre engouement de tenir les rênes : on finit vite absorbé par son roman. Contentez-vous de ce que vous avez écrit, vos idées pour la suite ne vont pas s’envoler. (Normalement.) Il est important de respecter vos limites, et c’est là le risque d’un engouement trop prononcé.
DES ACTIVITÉS ANNEXES
Gardez du temps pour vos loisirs. Lecture, sport, tricot, peinture par numéros… Peu importe. Essayez de vous prévoir une tranche horaire, chaque jour, rien que pour vous. C’est facile à dire, car on est vite rattrapé par la vie quotidienne, mais vous seul·e pouvez décider de ce que vous voulez vraiment.
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Aménager du temps pour soi permet ne penser à rien d’autre que soi ou d’apprendre à mettre de côté le monde extérieur pendant une durée déterminée.
Octroyez-vous du répit. Soufflez. Consacrez-vous à toutes ces choses que vous reportez sans cesse par manque de temps. Accordez-vous justement ce temps. Revoyez vos priorités pour vous permettre plus de bulles d’évasion.
PAUSE !
Détendez-vous ! Faites une pause. (Dans l’idéal, faites-en plusieurs dans la journée, pas forcément longues.)
Rester le cul vissé sur votre chaise, c’est mauvais pour votre corps, et vous pourriez vite fermer les yeux sur vos limites. (Il est tellement grisant d’écrire qu’on ne voit pas le temps passer !)
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Posez-vous loin de votre plan de travail. Ne faites rien. Ne pensez à rien.
Travailler chez soi est une problématique dans le sens où il devient vite compliqué de séparer le professionnel du privé.
Tout est question de gestion, des priorités, notamment. Si vous vous débrouillez pour finir vos tâches urgentes avant la fin de votre journée, vous pourrez mieux et plus vous détendre. Ces créneaux sont très importants pour repartir d’un bon pied dès le lendemain. Comme toute activité sportive, l’écriture nécessite entraînement, régularité, persévérance et ressourcement.
Vous n’êtes pas contraint·e de toujours vivre à cent à l’heure, mais une fois de plus, c’est vous qui décidez.