Dimanche, sur Twitter, je répondais à une proposition de vous parler de ma nouvelle organisation pour écrire un roman. J’avais donc posté un fil dédié à mon organisation et aux outils qui m’aident dans mon quotidien d’autrice. J’ai pensé qu’en partager une version plus étoffée pourrait vous donner des idées. C’est parti !
Ma première étape consiste à dresser une master list mensuelle, dans laquelle je pioche tout au long du mois. Par exemple, ce mois-ci, j’écris ma nouvelle Dedans et commence à relire la suite d’Ocre rouge. Je ne m’organise donc plus qu’exceptionnellement à la journée. (Et je ne me prévois jamais plus de trois tâches par jour, raisonnables et réalisables. Sauf cas très rares.)
Une master list est une grosse liste de tâches. Certain·e·s la dressent pour un trimestre afin d’avoir une vue sur le long terme de ce qu’iels ont à faire. D’autres la préfèrent au format hebdomadaire. Moi, je la gère au mois pour travailler sur ce qui m’intéresse au moment qui m’intéresse. L’avantage à travailler au mois – pour moi, du moins –, c’est de pouvoir changer de projet quand j’en ai envie. (Certains projets s’imposent plus que d’autres, donc, la routine, oui, mais pas en négligeant mon flux créatif. Si le sujet vous intéresse, j’en avais parlé dans la Bulle créative #11 : « Écrire tous les jours ou suivre le flux créatif ? »)
Ma deuxième étape consiste à gérer mes tâches. Chacune d’entre elles s’inscrit dans une tâche plus importante. Par exemple, écrire le chapitre 17 de l’hippopotame des neiges s’inscrit dans l’écriture du roman.
Pour les tâches liées à l’écriture, je pioche dans la liste du Bullet Journal. Pareil pour les articles de blog, la newsletter, etc. Pour les gros articles de blog, les contenus du Patreon et la newsletter, je tiens un petit calendrier en plus dans le Bullet Journal.
Enfin, pour le calendrier des publications (blog, Pinterest et Twitter), je m’organise sur Notion.
Croix = écrit, relu, programmé, programmé sur Pinterest.
Cercle = prêt, mais pas programmé sur Pinterest.
Feuille = pas prêt.
Là, vous allez me demander pourquoi je vous parle d’organisation pour mes contenus et mes réseaux sociaux, alors qu’il est indiqué « pour écrire un roman » dans le titre. Simplement parce que m’organiser scrupuleusement (oui, scrupuleusement) pour ces tâches, c’est me libérer du temps de cerveau disponible pour l’écriture. Écrire quand on pense à autre chose (accrocher la lessive, écrire cet article de blog qui vous tient tant à cœur, est-ce que j’ai retiré le lait sur le feu ?) n’est pas une bonne façon de travailler. Écrire nécessite d’avoir les idées claires. (Être en souffrance pour écrire un bon roman est une vision erronée du métier.)