J’AI HACKÉ MON QUOTIDIEN POUR ME REMETTRE À ÉCRIRE UN ROMAN

Il y a une semaine, c’était ma reprise, et j’avais posté, la veille, une sorte de bilan, un point sur les décisions importantes pour mon quotidien d’autrice et la préservation de ma santé mentale. Outre un usage de Twitter très différent de ce que je faisais jusque là (et la décision de ralentir sur les tweets « à visée sociale » – féminisme et compagnie), j’ai dû commencer à lâcher prise. (J’ai dû, oui, parce que ce n’était plus physiquement ni mentalement vivable.)

Il y a une semaine, c’était aussi ma première vraie journée sans Twitter. (Les tweets étaient programmés dans le cadre de ce test.) C’était surtout ma première grande étape vers le lâcher-prise.
J’ai commencé à lire un petit livre sans prétention sur le sujet et je le trouve très « tranquille » par rapport à ce que je trouve d’habitude en développement personnel. (J’aime pas cette appellation, mais puisqu’elle est connue sous ce terme…) Ce livre te fout la paix. Il dit clairement « Si t’as pas envie/Si tu n’éprouves aucun plaisir à le faire, ne le fais pas ». (En relativisant, bien évidemment, pour les trucs pas cool qui sont à faire quand même – comme les poubelles.)

J’ai aussi commencé à prendre des notes vers plus de bien-être, et oh ! là aussi, ça change. Pas d’incitation à pratiquer du yoga, à faire de la méditation ou de la cohérence cardiaque. Il est même admis que ça fait partie des injonctions modernes et qui alimentent notre besoin d’être « instagrammable ». J’avais justement constaté que la Morning Routine, ce n’est plus pour moi. Je fais mes exercices et mon yoga quand j’en ai envie/ressens le besoin et plus du tout en me levant. (La fin d’après-midi me convient pour l’instant.) Eh bien, le reste va en s’améliorant : nuits difficiles, fatigue, humeur, motivation…

Si j’avais constaté nombre de changements négatifs dans mon rapport à l’écriture, je ne pensais pas qu’ils impactaient à ce point mon quotidien. Et mon manque d’envie à me remettre à mes projets venait de là. L’impossibilité à les avancer, à y réfléchir, comme si mon cerveau en débranchait automatiquement la prise… Tout partait de là, de mon besoin de modifier ma façon de travailler et celle de me ressourcer.

Il y a une semaine, c’était la reprise, et j’ai passé l’une de mes meilleures semaines de l’année. J’ai pu avancer correctement (de ce que moi, je juge correct) tout en m’aménageant des plages horaires pour lâcher prise. Et c’est Margreet qui en a bien profité, un roman que j’autopublierai au premier semestre 2023. (D’ailleurs, on se retrouve demain, ici même, pour découvrir mon planning prévisionnel de publications pour 2022-2023.)

Une super semaine, donc, parce que j’ai aussi (et surtout) remarqué que ce roman se liera à merveille à deux autres, dont La Dernière pièce dans ma tête au fond. (Sans que ce soit une trilogie, chaque roman restera indépendant des deux autres, les lire aussi sera juste une façon d’approfondir l’histoire.) Pour moi qui ne savais pas comment terminer La Dernière pièce dans ma tête au fond, ça a été une épiphanie.

Je vais pouvoir mettre tout ceci en place au mois d’août, puisqu’écrire le grand plan final de ce roman est prévu pour le mois prochain. (C’est noté dans mon Bullet Journal, à côté d’une case à cocher.)

Je vous en reparlerai dans la newsletter de ce dimanche. (En plus, vous profitez de – 10 % sur ma librairie en ligne dès votre inscription, je dis ça, je dis rien.)

Aude Réco

Je suis autrice dans les genres de l’imaginaire à destination des adultes et des jeunes adultes.

Je suis adepte de méli-mélo temporel, de mondes aux contrées mystérieuses et, surtout, de maisons hantées et d’histoires de fantômes.
J’aime tout ce qui touche au passé et à la mémoire des lieux, aux secrets de famille et vieilles malles poussiéreuses pleines de souvenirs.

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