Je continue de réfléchir au développement de mon futur roman de fantasy (que j’écrirai partiellement pendant le Camp NaNoWriMo d’avril) et, aujourd’hui, je dois faire face à une difficulté : la géopolitique.
Je vous l’écrivais dans le premier article de cette série, la capitale entre l’hippopotame des neiges et le futur roman de fantasy est différente : Ervicje pour l’hippopotame des neiges, une autre ville (encore sans nom) dans les montagnes arluuviennes pour le futur roman de fantasy. Le pouvoir se concentrera donc dans cette ville encore innommée. Jusque-là, ça va. Mais de quel pouvoir parle-t-on ? Parce que je sais qu’en ces temps (l’intrigue se déroule plusieurs siècles avant l’hippopotame des neiges), une forme de magie existe. Dans l’hippopotame des neiges, elle subsiste par le biais de signes et de vieux grimoires revendus pour trois fois rien sur le marché.
À ce stade, j’ignore encore si Kaffir Quatre-Vent (mon roi exilé pour la survie de la paix dans son royaume) possède un don, s’il maîtrise la magie. (Et quelle magie, encore cette question.) Est-ce qu’il s’agira plutôt de jeter des sorts ou de cueillir des plantes afin de préparer diverses mixtures ? Au point où j’en suis avec l’hippopotame des neiges, je pense qu’on parlera plutôt de « vraie » magie. Pas de sorts, mais une sorte d’équilibre, de flux magique qui permettrait de conserver une cohérence dans le monde. Et c’est là que se pose une autre question essentielle : qu’est-ce qui a pu menacer cet équilibre magique au point que Kaffir Quatre-Vent préfère s’exiler dans des marécages puants ? Et c’est justement ça qui est intéressant avec la magie : en entrevoir les limites. (Mais j’y reviendrai la semaine prochaine.)
Le pouvoir en place semble donc lié à ce flux magique. (Je ne sais pas encore comment l’ensemble tient debout ; pour l’instant, ça s’apparente plus à un château de cartes, mais c’est le principe de cette réflexion, non ?) Le gouvernement sous Kaffir Quatre-Vent s’est, à un moment, opposé à quelque chose. (Une loi, un traité ? La Vesnivie est un territoire qui a été annexé des années plus tôt, et Kaffir défend la culture autochtone, peut-être que je pourrai partir de là. En plus, Ashron – le conseiller de Kaffir – est Vesnivien…)
Si vous le souhaitez, vous pouvez lire gratuitement l’hippopotame des neiges en ligne. (Pensez à me donner votre avis et à me faire part de vos retours !)