Voilà dix jours que le NaNoWriMo a commencé, et, sans surprise, je suis à la traîne. J’ai néanmoins commencé à reprendre une bonne habitude et pas n’importe laquelle : celle du travail en profondeur. Je vous en parlais dans le point de la semaine dernière, si le sujet vous intéresse dans les détails.
Ces jours-ci, je me concentre sur ma fantasy steampunk. (Nous ne reverrons jamais l’été.) À l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai pas encore atteint les 50000 mots sur ce roman, mais j’espère vraiment y parvenir aujourd’hui. (Et j’en profite pour rappeler que vous pouvez lire et commenter ce roman sur Plume d’Argent. L’inscription est totalement gratuite.) Mais reprenons ce point d’écriture où il en était.
Depuis jeudi, je travaille donc sur mon travail en profondeur. La semaine dernière, j’écrivais que la fin de l’année ne m’est plus du tout une période propice à l’écriture. C’est un moment que j’aurais plutôt envie de laisser couler, une bulle qui n’existe qu’une fois par an et dont j’essaie de profiter à fond, mais les obligations étant ce qu’elles sont…
Je ne suis pas certaine de retenter le NaNoWriMo l’an prochain. Peut-être un Camp NaNo. Je pense qu’il est important de suivre son flux créatif malgré les obligations. (Notamment celle de survivre grâce à un métier qui ne rapporte pas monts et merveilles, la plupart du temps.) Néanmoins, je sais aussi qu’il est important de maintenir une certaine rigueur dans son écriture – ce qu’on appelle routine –, et que ce n’est pas juste en suivant le flux que l’on peut s’y tenir. Je reste toutefois persuadée que l’on peut lier les deux : profiter du flux créatif pour créer, créer, créer, tout en se disciplinant et profiter des périodes plus creuses pour se ressourcer. Si le sujet vous intéresse, j’en ai parlé plus longuement dans mon journal du NaNoWriMo 2021. (Au jour 9.)