Une question revient souvent dans mes messages privés sur les réseaux sociaux : comment je passe de l’idée au manuscrit ? C’est une question drôlement vaste, en fait ! Elle implique la naissance de l’idée générale, la façon dont je l’accepte comme idée viable, celle dont je vais l’associer aux autres idées et, enfin, la manière dont je vais les utiliser dans mon manuscrit. Je vais donc y répondre étape par étape pour que ce soit plus clair :
- Je suis ce genre d’autrice qui a mille idées à la journée, alors, un tri fréquent est plus que nécessaire. J’estime une idée viable quand elle me reste en mémoire suffisamment longtemps sans que je l’oublie. Si je l’oublie, c’est qu’elle n’était pas aussi folle qu’elle en avait l’air
- En général, mes idées s’associent d’elles-mêmes. Celles qui me restent assez longtemps en mémoire finissent par former un tout de plus en plus cohérent ; c’est le signe qu’il est temps de me pencher sérieusement sur le futur manuscrit
- C’est au stade du plan global que je vais décider de la façon dont je vais employer mes idées. Je ne rédige pas toujours un synopsis de travail, mais j’ai toujours un plan, une sorte de ligne de conduite à suivre pour ne pas m’éparpiller. (Même s’il m’arrive de plus en plus souvent de le dresser au fur et à mesure de l’écriture.)
J’espère avoir répondu à cette question que certain·e·s se posent. Mon processus créatif est très simple, mais il est souvent très long. La plupart du temps, plusieurs mois s’écoulent entre la naissance d’une idée et la mise au travail, mais c’est, j’estime, un temps nécessaire à la maturation de l’ensemble.