Il y a encore un mois, nous étions en plein Camp NaNoWriMo, et peut-être que vous n’avez pas fini votre roman pendant le défi. Si vous tenez le bon bout, ce n’est pas le moment de lâcher prise. Si vous avancez péniblement, peut-être que mes astuces pour travailler en profondeur vous aideront.
Gardez à l’esprit que la vision du travail en profondeur varie selon les personnes. Pour certaines, il s’agira de se couper des distractions. Pour d’autres (comme moi), il s’agira de se couper du bruit. (Parce qu’hyperacousie.) Ou autres.
Évidemment, je vous recommande la lecture de Deep work, ainsi que celle de mon retour sur ce livre pour vous en faire une première idée.
- Se mettre au travail en profondeur est à considérer comme une nouvelle habitude. Et on ne s’adapte pas d’un claquement de doigts. Prenez le temps qu’il vous faut. Malheureusement, les mauvaises habitudes sont les plus faciles à prendre
- Le travail en profondeur nécessite de ne pas être dérangé·e (ni de façon virtuelle ni IRL), mais vous n’avez pas besoin d’une heure d’affilée pour avancer sur un projet (d’autant que le travail en profondeur équivaut à travailler plus en moins de temps)
- Dans la continuité de la précédente astuce, privilégiez (surtout au début) les courtes sessions de travail : vingt minutes, c’est très bien. Moi, ça me permet d’aligner entre 500 et 700 mots.
- Dans le cas d’une amélioration de votre travail en profondeur, voyez les habitudes que vous pouvez changer, mais aussi, voyez les points négatifs sur lesquels vous n’avez pas d’emprise. (Oui, il faudra faire avec.)
Pour finir, le travail en profondeur n’est pas une façon de travailler figée dans le temps. Vos besoins changeront parce que vous changerez. N’hésitez pas à faire le point dès que vous sentez que votre façon de travailler ne vous correspond plus ou moins.
Si le sujet du travail en profondeur vous intéresse, j’y dédie toute une partie dans le guide d’écriture 3 mois pour écrire un roman. Et vous pouvez même commander votre exemplaire numérique sur ma librairie en ligne ! (Vente directe = plus de bénéfice à l’auteur·rice.)