Aujourd’hui, je vais te parler de zone de confort et, plus exactement, de te créer une zone de confort non limitante. Oui, c’est possible, et je vais même te donner des astuces pour y parvenir.
Le programme Deviens ton propre coach ! est un programme d’auto-coaching. Parce que tu es la personne qui te connaît le mieux, je te propose, chaque mois, un thème sur lequel je reviens un peu chaque semaine, accompagnée de ressources inédites et exclusives : articles, fiches, podcast… Tu trouveras, au bas de cet article, l’exercice de la semaine. À toi de choisir si tu me le rends ou non.
Une ZONE DE CONFORT non LIMITANTE : de quoi s’agit-il ?
Je sais que, la plupart du temps « zone de confort » va avec « limites » parce que, justement, l’idée de cet espace est d’y rester pour t’épargner toute prise de risque. Mais tu peux changer ça au profit d’un environnement qui te rassure et te permette de prendre des risques tout à la fois.
Le tout est, encore une fois, de te poser les bonnes questions :
- En quoi serait-il impossible de prendre un risque ou deux (pour commencer) depuis ta zone de confort ?
- Quel genre de risques as-tu envie de prendre ? Sont-ils compatibles avec l’espace de ta zone ? Pourquoi as-tu envie de les prendre ?
- Qu’est-ce qui pourrait concrètement menacer ta zone si tu te lançais ? (Et j’insiste sur « concrètement ».)
Zone de confort et risques CONCRETS
Ce qui m’intéresse le plus, ici, sont les risques concrets que tu prendrais si tu te lançais. Comme la semaine dernière pour désacraliser l’écriture, je vais te parler de travail sur soi. Je t’enquiquine peut-être avec ça, mais, encore une fois, c’est un passage obligé. L’auteur·rice et son roman sont liés, et, comme je le dis dans l’épisode 27 du podcast Créactivité :
Chaque ligne que tu écris est une prise de risque. Parce que tu ne sais pas si elle ne va pas foutre en l’air tout le roman.
À partir de là, tu as deux options :
- Admettre que, effectivement, une ligne de travers pourrait coincer tout l’engrenage, alors, tu renonces définitivement à l’écriture
- Admettre que, effectivement, une ligne de travers pourrait coincer tout l’engrenage, mais que tu es capable d’affronter ça.
Et, si tu es capable d’affronter ça, tu es capable d’affronter le reste. Étape par étape. À ton rythme et selon tes conditions. (Depuis ta zone de confort, par exemple, laquelle s’agrandira au fil des risques que tu prends.)
Élargir son champ des POSSIBLES
Écrire, c’est imaginer des histoires, des situations et anticiper la réaction de ses personnages. Pour autant, tu n’es pas obligé·e de faire pareil dans la vraie vie en imaginant ce que chacun·e pensera de toi si tu fais ceci ou cela. Tes personnages émanent de toi. Quelle que soit la façon dont ils réagissent, elle provient de toi et uniquement de toi. Ne projette pas ce travail sur tes personnages sur les personnes de la vie réelle ; ce sont tes ressentis que tu attribues à des gens que tu ne connais parfois même pas ou à peine.
Si tu veux élargir ton champ des possibles, tu dois cesser d’anticiper des réactions qui ne viendront peut-être jamais. Vivre dans la supposition n’est pas sain, et ton écriture s’en ressent forcément :
- Manque de confiance en soi
- Manque d’estime de soi
- Syndrome de l’imposteur…
Du lien entre l’auteur·rice et son roman
Ce n’est pas pour rien si, la semaine dernière, je t’ai parlé de désacraliser l’écriture. J’aimerais que tu développes une relation saine avec ton écriture, que tu puises en elle pour travailler ton mental ; que tu t’en serves comme d’un outil pour aménager ta zone de confort idéale : celle depuis laquelle, un jour, tu accepteras de prendre un risque, puis un autre et, ainsi, élargir ton champ des possibles.
Cette semaine, dans ta boîte à outils
Une fois encore, je te propose la boîte à outils en dernier parce que je tenais à ce que tu lises tout l’article tranquillement avant de passer à la suite. Cette semaine, je t’invite à faire le point sur ton rapport entre zone de confort et pression. (Puisque c’est le thème de ce mois-ci.) Est-ce la pression qui te pousse à rester dans ta zone ou ta zone cause-t-elle la pression dont tu cherches à te débarrasser ? Quel rapport de cause à effet trouves-tu entre les deux ?