Le Miracle Morning est une routine qui consiste à stimuler sa productivité, à se lever plus tôt que les autres afin de se consacrer à l’accomplissement de certaines tâches.
Vous souhaitez, vous aussi, profiter du Miracle Morning, mais ignorez par où commencer ni les points à connaître ? Tout est dans l’article !
Le Miracle Morning : vers une productivité inespérée ?
Personnellement, je me méfie des solutions miracles, mais certain·e·s s’approprient un procédé qui a fait ses preuves, même si personne, nulle part, ne peut parler au nom de tou·te·s. Une méthode non plus.
Le Miracle Morning est une routine qui consiste à stimuler sa productivité. Se lever plus tôt que les autres pour assurer l’accomplissement de certaines tâches. Écrire en fait partie. Se (re)mettre au sport aussi.
Le Miracle Morning permet, dans le meilleur des cas, d’adopter une nouvelle habitude de façon durable. (Et c’est, à mon sens, le point crucial.)
Il faut en moyenne 21 à 30 jours pour s’adapter à une nouvelle routine et l’intégrer complètement à sa vie. Sauf que la moyenne ne représente pas tout le monde, que certain·e·s mettent déjà en application une sorte de Miracle Morning sans le savoir et que « miracle » est peut-être un chouïa exagéré.
Une méthode vraiment inespérée ?
Si vous envisagez d’essayer le Miracle Morning, il y a des points que vous devez préalablement connaître. Voici ce que j’ai tiré de mon expérience.
Être ou ne pas être du matin
Si le secret d’une matinée productive consistait à faire, avant huit heures, tout ce que l’on se promet toujours d’accomplir sans jamais s’y atteler ?
Déjà, nous savons tou·te·s que Rome ne s’est pas bâtie en un jour ; votre nouvelle routine non plus, même avec le mot « miracle » dedans. Temps d’adaptation, choix des tâches et durée du réveil s’avéreront de précieux alliés, mais aussi de sacrés emmerdeurs.
La première question qui me vienne à l’esprit, quand je pense au Miracle Morning, c’est : peut-on devenir du matin ?
On se lève, le plus souvent, par la force des choses pour aller au travail, amener les enfants à l’école, sortir le chien… Beaucoup aimeraient se recoucher une fois les enfants à l’école ou l’affaire du chien rondement menée. Certain·e·s se recouchent d’ailleurs, dès que leur routine du matin s’achève. Une routine pas toujours appliquée à la lettre, pas toujours suivie jusqu’au bout.
Il conviendrait alors de se demander ce que nous apporte le Miracle Morning, dans le sens où se rendormir au bout de deux heures, par exemple, n’a rien de très productif. L’idée du Miracle Morning est clairement de continuer sur sa lancée, profiter de ces quelques heures bien à soi et en tirer des bénéfices, quels qu’ils soient.
Le réveil avant l’heure
Cependant, le réveil avant l’heure, ça pique, et ça arrive même aux habitué·e·s. Une mauvaise nuit, des décisions à prendre, des tensions ou un mauvais alignement des planètes auront raison d’une motivation en acier trempé. Tandis que certain·e·s se lèvent vaille que vaille, comme moi, d’autres abuseront de la fonction « Snooze » de leur réveil.
Il existe bien deux ou trois astuces pour ne pas s’y laisser prendre. Programmer le réveil un peu plus tôt pour s’accorder le temps d’émerger et l’installer à l’autre bout de la chambre pour se forcer à se lever en font partie. C’est toutefois oublier sans l’incroyable volonté de quelques-un·e·s en matière d’échéance repoussée. Le Miracle Morning cherche justement à vous confronter à vos sales manies. À vous de surmonter vos difficultés !
Trouver son rythme et éprouver ses limites
Si vous souhaitez instaurer une (nouvelle) routine matinale, il faudra vous en donner les moyens. Sport, méditation, lecture… Trouvez-vous une carotte, fixez vos objectifs (réalisables) et lancez-vous. Si ça ne fonctionne pas, recommencez. Ne vous imposez pas ce que les autres font pour attaquer la journée. La méditation réussit à certain·e·s et gonfle prodigieusement les autres. La lecture dépendra de votre état d’esprit et le sport au tomber du lit peut décourager.
Lire aussi “Écrire n’est pas souffrir : le bien-être dans l’écriture”.
Personnellement, je commence ma journée par trente minutes de lecture parce que le soir, je n’ai pas l’esprit suffisamment calme. (Ce qui explique ma séance de relaxation quotidienne avant de filer au lit.) Une bonne respiration permet de me détendre et mon corps en a bien besoin ! Car écrire est aussi une source inépuisable de douleurs (tendinites, cervicalgies, dorsalgies, céphalées…), il convient d’écouter celui auquel on soumet tous ces inconvénients : son corps. Il est donc primordial d’avancer à votre rythme et d’évaluer vos propres limites.
La théorie du verre à moitié plein
L’écriture n’est pas une course, ni de rapidité ni de réussite. Échouer à un défi tel que le NaNoWriMo (un exemple parmi d’autres) ne signifie pas que vous êtes un·e incapable. Ne dit-on pas qu’un « échec est un succès si l’on en retient quelque chose » ?
Je citerai aussi ce conseil, que je trouve formidable, de Jennifer Egan, publiée chez Points : « La seule façon d’écrire régulièrement, c’est d’accepter de mal écrire. » Corps et esprit, même « combat », celui d’apprendre à les connaître plutôt que forcer.
Et vous, pratiquez-vous le Miracle Morning consciemment ou entretenez-vous une routine matinale qui y ressemble ?
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