Déjà, je ne lis pas de science-fiction, à quelques exceptions près. (Coucou Ocre rouge, oui, tu es un roman de science-fiction, mon bonhomme !) Et je ne lis presque plus de fantastique. (Avec Stephen King – mon auteur chouchou pendant la majeure partie de mon adolescence –, ça a été compliqué, ces dernières années, même si Salem 🧡)
Quant à la fantasy, je suis tombée en amour pour ce genre il n’y a que quelques années. Terremer, Le Prieuré de l’Oranger, Lud-en-Brume, Les Seigneurs de Bohen… J’aime la sensation que me procure un bon gros livre de fantasy, et c’est d’ailleurs ce que j’essaie de reproduire en en écrivant. Parce qu’il s’agit du genre que j’écris le plus, même si, finalement, j’en lis assez peu.
Ce que moi, je préfère lire depuis deux, trois ans, ce sont les polars et les thrillers. Ces livres où des héroïnes ordinaires se battent pour faire éclater une vérité que personne ne veut ni dévoiler ni entendre. Quand ces héroïnes prennent le pas sur leurs pendants masculins et qu’elles en mettent plein la vue par leur témérité. Plus encore quand elles ne sont pas présentées comme des « femmes fortes » (Dieu ce que je déteste cette expression qui ne veut rien dire !), ce mythe du personnage féminin dans toute sa splendeur, mais que l’auteur·rice qui écrit leur histoire les fait passer par toute une palette d’émotions et les rend simplement humaines à mes yeux.
J’ai une explication très bête à cet écart entre ce que je lis et ce que j’écris : je ne veux pas me faire parasiter par l’œuvre des autres. Je ne dis que je cherche l’idée absolue – je sais bien qu’elle n’existe pas en l’état et que toute idée doit être travaillée, taillée comme un bloc de pierre avant de ressembler à un truc vraiment chouette. Je dis que je n’aimerait pas l’impression de faire la même chose que les autres. J’ai besoin d’avoir le sentiment que ces idées m’appartiennent, même si quelqu’un les a forcément déjà eues avant. C’est un peu mon rapport privilégié à l’idée que j’entretiens. Quelque part, ça reste mon idée, et je la dorlote.
Et vous, quel(s) genre(s) littéraire(s) affectionnez-vous ?