Nos deux mois dédiés à la motivation en écriture s’achèvent doucement, et, pour cette avant-dernière semaine, j’avais envie de me concentrer sur la théorie.
Investir en soi pour écrire, ce n’est pas seulement se fixer des objectifs, entretenir sa motivation et admettre que la notion d’échec n’existe pas. C’est aussi prêter une oreille attentive à l’évolution des autres, car il y a souvent de bonnes pistes de réflexions dans leurs articles de blog, leurs vidéos ou leurs podcasts.
Le programme Deviens ton propre coach ! est un programme d’auto-coaching. Parce que tu es la personne qui te connaît le mieux, je te propose, chaque mois, un thème sur lequel je reviens un peu chaque semaine, accompagnée de ressources inédites et exclusives : articles, fiches, podcast… Tu trouveras, au bas de cet article, l’exercice de la semaine. À toi de choisir si tu me le rends ou non.
Écriture et état d’esprit
L’écriture est un état d’esprit. (Nous l’avons vu la semaine dernière avec l’impact qu’exerce l’auteur·rice sur son écriture.) Investir en soi pour écrire, c’est impacter positivement son état d’esprit.
Toujours la semaine dernière, je parlais de rendre l’écriture agréable, de la transformer en une activité dans laquelle tu souhaites t’investir. À t’y investir, tu développeras ta motivation, laquelle te motivera. (C’est le principe de la motivation que l’on motive.) Mais, pour y parvenir, il est important de comprendre que cette motivation est un investissement.
Lire aussi “Être et faire : de soi à l’écriture” (semaine 9)
La motivation est un investissement
On n’atteint pas un certain niveau de motivation du jour au lendemain. Il y a un certain travail à effectuer, au sein de soi-même, de son environnement, de son état d’esprit… Investir en soi pour écrire, c’est aussi admettre qu’il faudra « perdre du temps » pour en gagner ensuite. (Évidemment, ce temps ne sera pas perdu, puisque tu en gagneras beaucoup par la suite, en t’épargnant des périodes de creux et de longues minutes avant de te mettre au travail.)
Investir en soi pour écrire sans se culpabiliser
Investir en soi pour écrire n’est pourtant pas une évidence pour tout·e·s les auteur·rice·s, surtout celleux qui débutent. Beaucoup avancent sans but en y investissant beaucoup, beaucoup de temps. Si c’est effectivement l’écriture et sa pratique qui forgent l’écriture, qui forment l’auteur·rice, il est aussi très important de se connaître en tant que personne pour écrire. Par ailleurs, je le répète, plus d’heures travaillées n’équivalent pas plus de tâches effectuées. (Et cette idée reçue se combat notamment par une bonne connaissance de soi-même, dans læquel·le il faut investir.)
Cette semaine, dans ta boîte à outils
Cette semaine, pour t’aider à investir en toi-même, je t’invite à écouter le retour de ma propre expérience. (On verra la pratique la semaine prochaine pour clore ces deux mois dédiés à la motivation en écriture.)
Tu es ton propre investissement
Tu es ton propre investissement. Ce temps que tu peux investir t’appartient. C’est à toi de définir ce que tu souhaites pour toi-même dans l’écriture.
Investir en soi pour écrire, c’est aussi (et surtout !) comprendre ce qui est bon pour soi-même dans la pratique de l’écriture. C’est comprendre ce que l’écriture peut t’apporter, pour qu’elle te nourrisse et que tu la nourrisses en retour.
Je te laisse avec un épisode dédié à mon expérience personnelle sur le sujet, quand j’ai réalisé que je ne peux pas être partout, tout le temps, et pour tout le monde. Bonne écoute !