Dans les deux épisodes précédents de cette saison 6, on a parlé de temps perdu et de notre quête de celui-ci (habitude garantie 100 % humaine), puis de culpabilitéPour l’épisode d’aujourd’hui, j’avais envie de partir sur l’écriture au quotidien et l’idée que l’on s’en fait, sur accueillir son écriture dans le quotidien. Devrait-on vraiment écrire chaque jour ? Pourquoi devrait-on le faire ? En quoi ça changerait notre rapport à l’écriture et en quoi ça le change déjà maintenant ?
Créactivité, l’émission des auteur·rice·s qui se posent des questions. Imaginée pour les créateur·rice·s, elle s’intéresse plus à l’humain et moins à la technique.
Accueillir son écriture dans le quotidien… ou pas
L’écriture quotidienne, c’est, pour beaucoup, un mythe, alors, accueillir son écriture dans le quotidien… Vraiment ?
C’est pour ça que moi, je parle plutôt d’écriture régulière. L’écriture quotidienne, ce sera juste impossible pour beaucoup de personnes, et l’idée, c’est de les encourager à écrire, pas à les dégoûter. (C’est aussi pour cette raison que ce podcast existe.)
Quand je parle ici d’accueillir son écriture dans le quotidien, c’est par rapport au quotidien qui vous ressemble.
Accueillir l’écriture comme une activité qui plaît
Ceci étant dit, l’injonction à l’écriture reste assez présente, même quand on (a) fait le choix d’écrire régulièrement, plutôt que quotidiennement. C’est assez vrai. Je le remarque surtout en période de NaNoWriMo. Pourquoi en période de NaNoWriMo ? Parce que les participant·e·s ont tendance à se mettre la pression pour aligner leurs 1667 mots quotidiens. 1667 mots par jour, c’est pas mal, et je suis toujours un peu triste pour ces personnes qui, je cite, « doivent écrire pour rattraper leur retard ».
Accueillir son écriture dans le quotidien, c’est aussi l’accueillir comme une activité qui plaît. Dans l’exemple que je viens de vous donner, on part sur une notion de contrainte : devoir écrire.
De notre vision personnelle de l’écriture
L’idée est d’accueillir l’écriture, donc ; de la percevoir comme une activité qui plaît et qui enrichit, comme une activité dont on tire de la satisfaction, quel qu’en soit le niveau. On a tou·te·s notre propre vision de l’écriture, avec nos biais et nos priorités.
Pour décortiquer tout ceci, c’est dans l’épisode 37 du podcast :
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