DÉSACRALISER L’ÉCRITURE (Je deviens mon propre coach, semaine 3)

La semaine dernière, j’évoquais la valeur que tu donnes à ton œuvre, consciemment ou non. Cette valeur qui prend le pas sur toi-même, sur ton bien-être. Aujourd’hui, afin de démonter la valeur que tu donnes à ton œuvre, je vais t’aider à désacraliser l’écriture. C’est une expression qui peut te paraître obscure, mais tu verras, j’ai ce qu’il te faut pour tout comprendre.

Le programme Deviens ton propre coach ! est un programme d’auto-coaching. Parce que tu es la personne qui te connaît le mieux, je te propose, chaque mois, un thème sur lequel je reviens un peu chaque semaine, accompagnée de ressources inédites et exclusives : articles, fiches, podcast… Tu trouveras, au bas de cet article, l’exercice de la semaine. À toi de choisir si tu me le rends ou non.

DÉSACRALISER l’écriture : qu’est-ce que c’est ?

Désacraliser l'écriture

Désacraliser l’écriture est une succession d’étapes qui permet d’ôter tout caractère mystique et sacré à l’écriture. (Quand tu te dis que l’écriture est prioritaire, c’est te dire, indirectement, que tu vis pour l’écriture : c’est contribuer à sa mystification.)

Parmi les étapes à suivre pour désacraliser l’écriture, il y a :

  • Se poser la bonne question
  • Apprendre à dire « Non »
  • Se détacher des autres.

Pourquoi accordes-tu autant de valeur à ton œuvre ? Te fais-tu confiance ? Penses-tu que, en travaillant plus dur et plus longtemps sur ton œuvre, la valeur que tu lui donnes déteindra sur toi ?

Je te l’accorde, ça fait plus d’une question, mais je pense que, là, tu as bien saisi l’idée. Surtout, tu as bien compris que tu es l’élément central à la valeur que tu donnes à ton œuvre.

Le TRAVAIL sur SOI

Désacraliser l’écriture passe irrémédiablement par un travail sur soi-même. Apprendre à dire « Non » et se passer des autres sont deux impératifs. Ça ne signifie pas que tu doives envoyer chier tout le monde, juste que tu te concentres sur toi-même et tes objectifs d’abord.

APPRENDRE à dire « NON »

Apprendre à dire « Non » te permettra de réserver à toi-même le temps que tu consacres habituellement aux autres. Même si elles te permettent d’apprendre plus rapidement, n’accepte pas une énième bêta-lecture. Même si l’idée est très tentante, ne commence pas ce nouveau roman. Oui, tu as bien compris : apprendre à dire « Non », c’est aussi valable pour toi.

La semaine dernière, ce n’est pas pour rien que je t’ai parlé d’objectifs et de priorités. Apprendre à dire « Non » est un bon moyen de te consacrer à eux, non pas en y passant plus de temps, mais en t’y investissant mieux.

Apprendre à dire « Non » est un pas vers moins de pression. Et la pression contribue à la valeur faussée d’une œuvre. Elle pousse à la productivité. Tu sais, cette pression à laquelle nous enjoint la société ? Cette pression qui nous fait croire que, plus on passe de temps sur une tâche, plus celle-ci aura le goût du travail bien fait ? Ceci porte même un nom : la méritocratie.

Une œuvre n’acquiert pas sa valeur au nombre d’heures que tu passes à travailler dessus, mais parce que tu y traites de ce qui te tient à cœur.

Se DÉTACHER des AUTRES

Je sais que les autres sont une formidable source d’inspiration et de motivation, mais, parfois, iels peuvent être un miroir qui nous renvoie une image faussée de nous-mêmes : celle qui échoue, qui avance péniblement, qui n’écrit pas aussi vite…

Je vais te confier un secret :

Tu n’es pas les autres. Sois toi-même. Épanouis-toi à travers ton œuvre, pas le contraire.

Si tu sens que les autres sont une gêne à ta créativité, si tu sens que leurs réussites te freinent, n’hésite pas à te couper un peu d’elleux pour avancer. Tu as le droit de t’isoler pour écrire, ce n’est pas répondre à un cliché. Et le contraire se vérifie aussi : dès que tu ressens le besoin d’aller vers les autres pour retrouver un peu de motivation, fonce ! L’auteur·rice n’a pas à écrire seul·e.

Cette semaine, dans ta boîte à outils

Une fois n’est pas coutume, cette semaine, je te propose la boîte à outils en tout dernier parce qu’elle contient un workbook, et que je tenais à ce que tu t’y consacres après la lecture de cet article. Je te laisse récupérer la fiche dédiée aux objectifs et ta fiche hebdomadaire dans l’un des articles précédents, si tu en as besoin, mais j’aimerais vraiment que tu jettes un œil à mon workbook.

Quatre étapes pour transférer à toi-même la valeur que tu donnes à ton œuvre :

  1. Prendre conscience de tes talents
  2. Prendre conscience de tes objectifs
  3. Prendre conscience de tes capacités
  4. Prendre conscience de ta motivation.

Aude Réco

Je suis autrice dans les genres de l’imaginaire à destination des adultes et des jeunes adultes.

Je suis adepte de méli-mélo temporel, de mondes aux contrées mystérieuses et, surtout, de maisons hantées et d’histoires de fantômes.
J’aime tout ce qui touche au passé et à la mémoire des lieux, aux secrets de famille et vieilles malles poussiéreuses pleines de souvenirs.

Articles recommandés

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

error: Content is protected !!