Je sais, je sais, je sais, on n’est que le 4 avril, et je chamboule déjà des trucs ! Mais j’ai le cerveau comme ça 🤯 (à moins que ce soit plutôt comme ça 🤪).
À mesure que je remets les mains dans l’écriture, j’ai des idées qui popent un peu chaque jour. (Au fait, le Momothon de février a été une catastrophe avec ses 7 500 mots. Bref.)
Place au désordre avant de remettre de l’ordre dans tout ça.
J’ai bien, bien repris l’écriture
Et c’est pour ça que ce post, prévu pour le 3 mars, ne sort qu’aujourd’hui : j’avais besoin de m’assurer que l’écriture était bel et bien en route.
Si je m’en réfère aux stats accumulées depuis février
La machine a redémarré le 25 février avec, tiens, tiens, un projet que j’ai exhumé de 2024 (et qui devait sortir en 2024, mais j’ai voulu le développer, et il pèse presque 90 000 mots, là) : c’est Wolfie Therapy, et j’en ai posté un extrait bien chaud mercredi.
1 500 mots sur la même journée, ça a été du jamais vu depuis décembre. Autant dire que c’était la fête, et, forte de ce petit succès, j’ai continué sur cette pente qui 1) me permet de vraiment avancer sur un projet, mais 2) pas sur le bon, à savoir Le Monde par-delà nous.
J’ai teeellement l’impression de me répéter, mais
Je dois reprendre de bonnes habitudes de travail dès ce mois-ci. (Je me souviens avoir posté une story avec mon premier thé de la journée et un livre que je venais de finir de lire, il était 8 h 30, c’était n’importe quoi, ce n’était pas moi.)
J’ai donc dégainé les aquarelles, le papier et les pinceaux et je me suis préparé une jolie petite liste : jolie pour me donner du cœur à l’ouvrage, petite pour ne pas me décourager. L’écriture est de retour dans mon (presque) quotidien, c’est au tour du reste !
Avant toute chose, de la structure
J’ai bien avancé sur ce point, d’ailleurs, depuis 2024.
2024 a été une année importante d’écriture, avec 300 000 mots écrits. C’était clairement mon objectif après le burn-out et d’autres pépins personnels et familiaux. J’ai dû réapprendre, dans la foulée, à me faire confiance, assez pour envoyer un manuscrit à une maison d’édition fin 2024. Même s’il a été refusé, je suis super contente d’avoir franchi cette étape qui, honnêtement, a été plus impactante que mon tout premier envoi de manuscrit ! Elle m’a remis le pied à l’étrier, et j’ai de nouveau envie de travailler avec des éditeurs et éditrices (après quelques mauvaises surprises ces dix dernières années).
Début 2025, j’ai mis en place un système de suivi des priorités et objectifs
Il est super pour m’aider à structurer mes mois ! J’ai une priorité mensuelle et trois objectifs qui visent à gérer cette priorité. En mars, je continue l’écriture de Le Monde par-delà nous, mais… deux choses :
- J’avance beaucoup trop lentement sur l’écriture du début pour espérer le boucler à la fin du mois
- J’ai opté pour la préparation d’un autre roman parce que je bloquais sévère sur celle de L’autre Maison.
Est-ce que c’est grave ? Non. Plus maintenant. J’ai appris à relativiser. D’autant plus que je travaille à ajouter de nouvelles cordes à mon arc d’artiste.
Bon, il faut que je vous explique, je crois
De nouvelles cordes à mon arc d’artiste ? Et du changement dans le planning ? (Eh oui, c’est dans le titre.)
Parfois, on n’est juste pas prêt
L’autre Maison aura son heure, mais ce n’est pas maintenant. Je pense que le projet va mûrir à son rythme en fonction des autres projets, et, aussi, je n’ai peut-être pas la tête à travailler sur une rivalité entre sœurs, alors que moi-même, je ne me retrouve plus dans ma fratrie depuis près d’un an.
Heureusement, son successeur me met dans une joie folle, car, au bout de dix ans, j’ai trouvé comment le développer ! (Je vous invite à consulter la fiche de Rune pour en savoir plus – des extraits arriveront ce mois-ci.)
Un roman en phase d’écriture, un autre en prépa, un guide d’écriture en corrections et de nouveaux vlogs à venir
C’est quoi la suite ?
En loucedé, je travaille aussi et surtout à ma première collection de stickers. Je vous en parle depuis plusieurs années, mais j’avais dû interrompre le processus pour plein de raisons (le burn-out en tête).
J’en étais aussi venue à me convaincre que ce projet n’avait pas d’importance, malgré votre enthousiasme et votre soutien dans les premières phases de sa conception (parce que je suis autrice et que vous me connaissez comme telle, et que les réseaux sociaux détestent quand on s’éparpille.)
Mais fuck les réseaux sociaux, n’est-ce pas ?
Me limiter à une seule activité, ce n’est toujours pas moi, alors, j’ai décidé que 2025 marquerait le début de nouveaux projets, non concernés par l’écriture, eux.
Après tout, je vlogue depuis plusieurs années, j’ai repris la photo en autodidacte, je dessine depuis super longtemps. Penser une collection de stickers, c’est la suite logique, une nouvelle manière de m’exprimer, avec des couleurs, plutôt qu’avec des mots. Ça s’inscrit dans la continuité de mon goût pour l’organisation – c’est toujours mieux avec une jolie déco, et je sais que tout le monde ne dispose pas du même temps que moi pour décorer son Bullet Journal, son agenda…
Et la nouvelle mensuelle dans tout ça ?
Elle arrive. Je sais, c’est un peu plus long que prévu, mais je suis sûre que vous la préférerez peaufinée comme il se doit et en retard, plutôt que mal torchée et dans les temps.