En juin, j’ai essentiellement travaillé sur Nous ne reverrons jamais l’été, mon roman de fantasy steampunk. J’étais dessus depuis la mi-mai, avec mes 20000 mots sur les 80000 prévus… et pause. Juste pause. J’ai ressenti le besoin, pendant quelques jours, de me consacrer carrément à autre chose. (Mon Bullet Journal de juillet, notamment.)
Cette bulle hors de mon roman m’a fait un bien fou. Je suis revenue à mon intrigue et à mes personnages avec beaucoup plus de motivation que si j’avais forcé. Le travail en profondeur, c’est aussi ça : savoir se poser des limites et s’arrêter, plutôt que s’obstiner et travailler distraitement.
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Cette pause m’a rappelé beaucoup de choses, d’enseignements que j’avais tirés de précédentes pauses, de précédentes périodes pendant lesquelles je m’interrogeais énormément sur ma place d’autrice au sein de mon propre écosystème d’écriture :
- On n’écrit pas mieux quand on enchaîne les heures de travail (il paraît que le maximum de concentration est de trois fois une heure trente)
- Se (laisser) déborder ne sert à rien
- Se poser des limites est un cadeau que l’on se fait.