Je l’avais écrit dans mon bilan de mars, et, effectivement, mon bilan d’écriture pour avril 2021 se résume essentiellement à un mot : « introspection ». Introspection qui a mené à des choix évidents, mais qui, je pense, m’effrayaient un peu. Parce qu’ils revenaient à retrouver des habitudes auxquelles j’avais tourné le dos. Parce que, en un sens, ce retour aux origines sentait un peu l’échec, même si ce n’est pas du tout le cas.
Je ne peux pas être partout, tout le temps et pour tout le monde
Cette année, j’ai choisi d’avoir un mantra. Il me suit mois après mois, au fil d’expérimentations, de réflexions dans mon journal d’autrice et, aujourd’hui, de choix. Des choix très naturels. Et libérateurs. Des choix qui ont déjà commencé à changer la façon dont je me vois dans un an, deux ans… J’en avais longuement parlé dans ma newsletter du 18 avril. (En passant, merci aux quelques 250 personnes abonnées !) J’avais expliqué à quel point tout ça, les formations d’écriture créative, les offres en ligne… ce n’était pas moi.
Vers une renaissance
Finalement, plutôt que « transition », si un mot qualifie bien avril, c’est « renaissance ».
Ce 1er mai, j’aurais aimé pouvoir vous partager un anniversaire qui n’aura, tout compte fait, pas lieu. Mais ce n’est pas dommage ni triste. Au contraire, ça s’est révélé libérateur. Je n’ai pas eu à préparer cet anniversaire et tout ce qui aurait dû aller avec : les visuels, les contenus, les stories… Soit des heures et des heures de travail en perspective… pour quelque chose qui ne me plaisait pas.
Ma sérénité retrouvée
Vous vous souvenez de mon mantra pour 2021 ? « Je ne peux pas être partout, tout le temps et pour tout le monde ». Eh bien, j’arrête les formations et le coaching de groupe.
Ce que j’aime, c’est vous transmettre ce que j’ai appris sur l’écriture en quinze ans de pratique. Pas écrire des formations. Encore moins les vendre. Leur fixer un prix me fait me sentir redevable envers tout le monde, et ça ne colle pas du tout avec mon mantra ni avec la lenteur que je cherche à instaurer dans ma vie.
Ce n’est pas moi.
Je ne peux pas être partout, tout le temps et pour tout le monde.
Retrouver qui je suis
Je suis autrice de fiction. Et mars m’a fait prendre conscience de ce que je juge important. L’écriture de fiction m’est importante. C’est cette voie que je souhaite privilégier.
J’espace les publications pour le blog et aussi le podcast. (Deux fois par mois.) Seule la newsletter reste inchangée. (Par la fréquence d’envoi, mais le contenu, lui, évolue.)
Plus dix mille points d’épanouissement
J’arrête de perdre mon temps et j’en profite pour récupérer dix mille points d’épanouissement. J’arrête de m’imposer cette cadence que je m’étais pourtant promis d’oublier. J’arrête de chercher à développer un projet qui ne me plaît plus, qui m’ennuie, même.
J’arrête de m’en faire pour les chiffres, ça a un effet dévastateur sur ma santé mentale et ma créativité. Je veux retrouver ma sérénité des vacances de mars. Je veux continuer à lire et à regarder séries télé et documentaires. Je veux être au-delà de ces offres digitales qui m’ôtent, plus qu’elles m’apportent, alors, j’arrête.
Je suis autrice, et ce que je sais de l’écriture créative, je peux le partager autrement qu’au travers d’offres, de formations qui ne représentent ni qui je suis ni qui je veux être.
Et vous, avez-vous déjà tout plaqué pour retrouver votre « droit chemin » ?