Aujourd’hui, on commence une nouvelle saison du podcast, une saison que j’avais très, très hâte de vous proposer, puisqu’on commence (déjà un peu avec la saison 5 et ses idées, ses concepts un peu méconnus) à aborder des sujets plus ciblés. Dans cette saison, j’aimerais repartir sur la question du temps et de la productivité quand on écrit, du rapport au temps quand on est auteur·rice, de cette façon, très propre à l’humain, de courir après le temps perdu.
Créactivité, l’émission des auteur·rice·s qui se posent des questions. Imaginée pour les créateur·rice·s, elle s’intéresse plus à l’humain et moins à la technique.
Pourquoi du temps perdu ?
Alors, pourquoi du temps perdu, pourquoi courir après, comment ne plus courir après ? Parce que la procrastination, parce que la précrastination, parce que la comparaison aux autres, la culpabilisation, l’injonction à la productivité, les conseils d’écriture qui te mettent la pression plus qu’ils ne te conseillent… J’ai déjà abordé tous ces sujets dans les cinq saisons précédentes, donc, n’hésitez pas à regarder ça si ça vous intéresse ou si vous avez loupé des épisodes.
Le temps n’est pas le problème
Courir après le temps qu’on n’a pas, c’est bien un comportement humain. On ne sait pas prendre le temps comme il vient ni l’envisager comme un allié, toujours comme un ennemi. Ça ne loupe jamais. Vous voulez apprendre l’allemand ? Pas le temps. Vous voulez vous mettre au yoga ? Pas le temps.
Vous ne voudriez pas arrêter de [insérer ici toutes ces pseudo activités qui vous bouffent un temps de dingue chaque jour] pour changer ? Parce qu’il arrive qu’on manque de temps, qu’une tâche soit plus longue à réaliser que prévu… Mais on a aussi vu la gestion des imprévus. Donc, là, je ne m’étendrai pas sur le sujet, ni sur le fait que nous devrions reconsidérer notre rapport au temps parce qu’il est chaotique, ni sur l’idée reçue qu’il est une denrée rare. Le temps n’est pas le problème. C’est nous, le problème. C’est vous, moi, la société qui va trop vite, veut tout faire en même temps et ne gère pas son impatience.
Déculpabiliser l’écriture
Et j’en viens au point qui nous intéressera particulièrement dans le prochain épisode : la culpabilité d’écrire. Cette culpabilité qui nous fait prioriser n’importe comment on omettant que l’écriture, pour se développer, a justement besoin qu’on lui accorde du temps.
Culpabiliser l’écriture, c’est vous dire que, en fin de compte, elle n’est pas si importante, à peine un loisir. Mais les loisirs sont importants ! Et un esprit épanoui est un esprit ne manque pas de motivation.
Pour approfondir le sujet, c’est dans le dernier épisode du podcast :
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