Poppy Clemens, enquêtrice du paranormale. C’est le titre de votre future lecture de l’été.
Quand une chose s’échappe d’un rêve de Poppy, celle-ci se met en quête de la retrouver. Une chose peut-être responsable du meurtre de sa sœur, deux ans plus tôt. Une chose qui aura vite besoin de se réfugier dans le rêve de quelqu’un d’autre pour s’en nourrir.
Dans son milieu (fait de fantômes, de créatures surnaturelles et d’autres choses que vous préférez ne pas connaître), Poppy Clemens est ce qu’on appelle une enquêtrice du paranormal.
Et cette enquête, sur laquelle elle se retrouve bien malgré elle, n’est pas comme les autres : Poppy s’apprête peut-être à coincer ce qui a tué sa sœur, deux ans plus tôt. Cette sœur qui lui fait tant d’ombre, encore aujourd’hui.
Vivre dans l’ombre de sa sœur est quelque chose que j’ai ressenti tout au long de mon enfance. « Ta sœur apprenait ses leçons comme ceci », « Ta sœur rangeait ses affaires », « Ta sœur prenait soin de ses vêtements »… Mais contrairement à Poppy, j’ai appris à relativiser : ma sœur n’a pas obtenu son Bac avec un an d’avance, elle n’a pas obtenu son code de la route et son permis de conduire du premier coup non plus. Et c’est quand elle m’a offert cette carte géante pour l’obtention de mon permis avec ce mot « Tu es la seule de la famille à avoir fait un sans faute » que j’ai complètement éclipsé son ombre.
C’est un double deuil qu’affronte Poppy dans La Chose du rêve. Elle n’a toujours pas digéré le meurtre de sa sœur et elle n’a toujours pas accepté d’être elle-même en rejetant toute la pression qui la pousse à être aussi bien que Masha.
J’ai essayé d’être aussi bien que ma sœur. Puis en grandissant, j’ai réalisé que je ne voulais pas être comme elle. Je n’ai pas sa fibre maternelle, ni son sens des priorités, encore moins sa capacité à faire passer le monde entier en top priorité.
Je souhaite à Poppy de comprendre, elle aussi, qu’elle ne veut pas forcément être comme sa sœur. (Même si les choses sont vraiment, vraiment compliquées pour elle.)
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