Fin décembre, je vous écrivais comment j’ai préparé 2019, tout en bouclant sereinement 2018 pour partir sur de bonnes bases. Aujourd’hui, je vais vous parler écriture et motivation.
Pour remplir mes objectifs quotidiens et hebdomadaires (hors ceux cités ci-dessus), je vais avoir besoin d’une franche motivation.
Motivation : n. f. 1. explication des raisons qui poussent à un acte, à un choix, 2. facteurs psychologiques qui influencent le comportement des personnes.
ÉCRITURE ET MOTIVATION
Notre écriture dépend souvent de notre motivation, humeur qui déterminera si oui ou non, on a l’énergie nécessaire pour écrire. Écriture et motivation cohabitent étroitement au sein de notre processus créatif.
Être ou ne pas être (telle est la question) en adéquation avec l’écriture ? Vous vous êtes sûrement déjà posé la question. Si vous pensez que l’écriture doit se faire coûte que coûte, peu importent les éléments extérieurs (et perturbateurs), vous avez raison… et tort.
LE RATIO ÉCRITURE ET MOTIVATION
Écriture et motivation cohabitent donc. L’une influencera l’autre, pas à parts égales, mais chacune permettra à l’autre d’exister.
La motivation amène à l’écriture. La vue du travail accomplit nourrit la motivation.
Les deux se bâtissent petit à petit – un peu chaque jour, vous diront certain·e·s, mais ça ne fonctionne pas sur tout le monde, sachez-le. Tant que vous n’écrivez pas une fois par mois en espérant faire des progrès, l’écriture ne vous décevra pas. Si, en revanche, vous escomptez vous améliorer, il va sans dire qu’une écriture régulière est nécessaire, mais « régulière » n’est pas « tous les jours ».
La production dépend de l’écriture, qui, elle-même, dépend de la motivation. Sans motivation, point d’écriture, et point de travail accompli, point de motivation à puiser dans ce résultat.
QUAND LA MOTIVATION EST AU POINT MORT
Si écriture et motivation se complètent, la seconde est celle qui se manifeste dès le début du processus créatif. D’elle découle l’envie d’écrire, se développe l’intérêt pour une histoire, pour ses personnages, pour son atmosphère…
Quand la motivation est au point mort, il faut la relancer. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais il existe des procédés qui peuvent aider.
INSTAURER UNE ROUTINE
Je ne suis pas pour une routine vaille que vaille, car les rouages de l’esprit sont trop complexes, je pense, pour se limiter à une succession de tâches toujours identiques. Certaines personnes s’ennuient dans une routine, car elles préfèrent avancer au jour le jour, ce qui ne les empêche pas de progresser. Bien au contraire, puisqu’elles fonctionnent selon un procédé qui leur convient !
Néanmoins, instaurer une routine peut avoir un côté réconfortant. On a ainsi l’impression de savoir où l’on va et de contrôler le processus.
La routine permet aussi de renouer avec les habitudes (les bonnes comme les mauvaises) et procure la sensation de se retrouver, de se réapproprier ses propres marques.
UTILISER DES TO-DO LISTS
Les To-Do Lists exercent sur moi ce pouvoir incroyable, celui de relancer ma motivation chaque fois que je coche la case d’une tâche accomplie ou que je regarde ce que j’ai déjà fait dans la journée/semaine.
Pour cela, j’utilise un Bullet Journal, que je remplis au quotidien. J’ai récemment opté pour la version quotidienne des To-Do Lists afin de mettre un coup de collier et de nourrir ma motivation, justement.
NOURRIR SA MOTIVATION ET ESTIME DE SOI
« L’estime de soi est une petite bête capricieuse. Certain·e·s se sentent capables de conquérir le monde, d’autres peinent à sortir de chez elleux. Certain·e·s attachent trop d’importance au regard des gens, d’autres se disent qu’iels n’y arriveront jamais… Heureusement, l’estime de soi, ça se travaille. Avec patience et amour, on peut se prouver que son écriture n’a rien à envier à celle des autres. Chacun·e la sienne, voilà tout.
Il est essentiel de faire la part des choses. On ne compare pas deux auteur·e·s, car le style, l’expérience et la façon d’aborder l’écriture diffèrent chez chacun·e. L’estime de soi devient alors très aléatoire, et quand on le comprend, on peut commencer à être bien dans son écriture.
– Extrait d’Aujourd’hui, j’écris ! Lutter contre la procrastination – autoédition
Si vous êtes du genre à avoir peur d’écrire, je ne saurais que trop vous conseiller le livre de Marièke Poulat : Les douze peurs de l’écrivain·e.
Lire aussi “Les douze peurs de l’écrivain·e : faire le point pour progresser”.
APPRENDRE DE SOI-MÊME
C’est un sujet que j’ai souvent abordé sur ce blog et aussi dans Aujourd’hui, j’écris ! Lutter contre la procrastination. Cette fois, cependant, je vais considérer la question sous un angle nouveau.
Je ne vais pas parler d’écriture, de méthode d’écriture ni d’inspiration. Je vais plutôt vous demander, à vous, ce que vous avez envie de faire. Avez-vous réellement envie d’écrire ? De vous y remettre ? Qu’est-ce qui cloche dans votre volonté ? Est-ce un manque de temps ? Est-ce un manque réel de temps ou procrastinez-vous beaucoup ? Trop ? En avez-vous conscience ? Vous êtes-vous seulement posé la question ?
Vous posez-vous les bonnes questions ? Qu’est-ce qui freine votre motivation ?
Écriture et motivation sont liées, car elles se nourrissent mutuellement. La motivation porte néanmoins l’ensemble. Elle prédomine. Pour écrire, il faut être motivé·e, avoir envie de se faire læ concepteur·trice d’un univers, læ porte-parole de personnages, læ détenteur·rice du mot final.
Écrire, c’est long et fastidieux. Ça ne paye pas toujours. (Ni en reconnaissance, ni en argent, ni en ronds de carottes.) Écrire est une activité ingrate ; pourtant, nombre d’auteur·e·s s’y accrochent. C’est qu’il y a bien une raison à leur motivation. À vous de trouver la vôtre…
Top, merci pour ces conseils et bon année 2023 !