L’envoi d’un manuscrit est une étape stressante. On a beau s’être assuré·e d’avoir correctement rempli les conditions de la maison d’édition, la possibilité d’un minuscule couac nous poursuit jusqu’à ce que tombe la réponse. (À ce propos, je vous déconseille fortement de revérifier votre email et le reste après l’envoi.) Beaucoup demandent, une fois leur manuscrit expédié, ce qu’iels peuvent faire pour tromper l’attente de cette réponse qui, le plus souvent, arrivera plusieurs mois après.
Ma première astuce est, naturellement, de ne pas y penser. Se focaliser là-dessus risque de vous détourner de vos autres projets.
Ma deuxième astuce est de vous consacrer à ces autres projets. Ils n’attendent que vous, alors, vous, qu’est-ce que vous attendez ? Et ne me dites pas « La réponse de l’éditeur·rice », ça n’aurait aucun sens d’attendre qu’un·e éditeur·rice « valide » votre manuscrit pour continuer à écrire. Un manuscrit accepté, c’est surtout savoir l’envoyer au bon moment. S’il tombe pile dans ce que recherche la maison d’édition, vous avez plus de chances de le voir accepté. (C’est pour cette raison que je préfère envoyer mes manuscrits en réponse à des appels à romans.)
Ma troisième astuce est d’apprendre à vous détacher de votre boîte de réception. Déjà, c’est mieux si vous voulez travailler en profondeur. Ensuite, la réponse de la maison d’édition n’arrivera pas plus vite si vous restez scotché·e à vos emails. (Pareil pour l’accusé de réception, non systématique, d’ailleurs.)
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