Je termine cette série d’articles dédiés à mes astuces, à mes déclics d’écriture avec l’idée de se donner les moyens d’y arriver.
Quatrième de mes déclics d’écriture : se donner les moyens d’y arriver.
Se donner les moyens d’y arriver, c’est s’accorder le temps nécessaire à l’écriture de son roman. C’est apprendre à le gérer. C’est apprendre l’indulgence envers soi-même. C’est comprendre ce que ce roman peut apporter à votre quotidien, non pas l’inverse. Se donner les moyens d’y arriver – vous l’aurez donc compris –, c’est essentiellement apprendre. On apprend à écrire un roman, et chaque roman est différent. C’est un nouvel apprentissage à chaque fois. Apprentissage de son temps disponible à ce moment-là. Apprentissage et compréhension de ses limites à ce moment-là. Apprentissage de ses besoins. (On n’écrit pas plus que ce dont on a besoin. Mieux vaut s’arrêter un peu avant et savoir sur quoi repartir à la prochaine session d’écriture que passer dix ou vingt minutes à chercher comment on va rebondir.)
Se donner les moyens d’y arriver, c’est, avant tout, un apprentissage de soi-même. On éprouve ses envies, ses besoins et ses limites. On met en place de nouvelles astuces, on s’adapte aux recherches éventuelles… Surtout, c’est veiller à garder un pied dans le monde réel : alimentation, vie sociale, loisirs, sommeil…Se donner les moyens d’y arriver, c’est avancer étape par étape, à son rythme. Surtout pas à celui des autres.
Voir ou revoir “5 semaines pour replacer l’écriture au centre de mes priorités”.