Comme je m’en doutais jeudi soir en me couchant, je me suis réveillée vers 2 heures du matin… pour ne plus me rendormir. (Mon rythme éclaté de jeudi a bien contribué, la giga fatigue aussi. Ce devait être le contrecoup de toute la journée de mardi avec le début du NaNo, le tri des vêtements + cosmétiques et l’installation des déco de Noël.)
Bref, à 2 heures du matin, je reprenais mon NaNoWriMo avec Margreet, chapitre 31. Après 2000 mots d’une longue conversation (à propos d’une tempête en 1979), il ne me restait qu’un jour de retard à rattraper. (Soit 1667 mots.)
Pendant que mes personnages buvaient du thé glacé, moi, je vidais la thermos de café. (Et j’allais pisser, accessoirement.)
Ces séances d’écriture sont celles que je préfère. Bien avant que la maisonnée se réveille, mon chien qui ronfle à côté. (Parce qu’évidemment, il quitte le lit dès que j’ai posé un orteil au rez-de-chaussée.) L’odeur du café chaud et le crissement de la plume sur le papier. (Mode ASMR enclenché.) Je préfère nettement écrire sur papier, même si j’écris certains romans directement sur l’ordinateur. (Ainsi que mes guides d’écriture.) Le claquement des touches du clavier est un bruit qui m’apaise (de par son irrégularité, hyperacousie, bonjour), mais j’ai écrit mes tout premiers romans sur des copies doubles, et l’habitude m’est restée. Peut-être une forme de nostalgie, bien que je n’en sois pas certaine : écrire à la main me demande plus de temps, et j’ai l’impression de mieux doser mes phrases. (Et puis retranscrire le roman sur l’ordinateur fait de bonnes premières corrections.)
Mais je vous parlerai de mes rituels et habitudes d’écriture un autre jour.