LA NOTION D’ÉCHEC N’EXISTE PAS (Je deviens mon propre coach, semaine 7)

Et si je te disais, aujourd’hui, que la notion d’échec n’existe pas ? Est-ce que tu me rirais au nez ? Il y a de fortes chances : être en échec scolaire, avoir échoué à un examen… sont des idées très présentes tout au long de notre scolarité, notamment. (Et qu’elles tombent en plein pendant notre développement n’est pas un hasard sur la manière dont on se perçoit plus tard.)

Le programme Deviens ton propre coach ! est un programme d’auto-coaching. Parce que tu es la personne qui te connaît le mieux, je te propose, chaque mois, un thème sur lequel je reviens un peu chaque semaine, accompagnée de ressources inédites et exclusives : articles, fiches, podcast… Tu trouveras, au bas de cet article, l’exercice de la semaine. À toi de choisir si tu me le rends ou non.

La notion d’échec N’EXISTE PAS, mais pourquoi en parle-t-on, alors ?

La notion d'échec n'existe pas

Même si on comptabilise nos réussites par rapport à elle, la notion d’échec n’existe pas pour la bête raison que l’échec n’est qu’une comparaison de plus aux autres. Et, tu le sais peut-être, mais je bannis la comparaison aux autres. Je déteste la comparaison aux autres. Je la relègue au rang des problèmes évitables. (Mais nous sommes justement là pour résoudre tes problèmes, alors, poursuivons.)

L’échec est une variable qui dépend de notre capacité à suivre le groupe (pendant la scolarité, par exemple), à nous mettre au même niveau que lui, voire au-dessus. Il repose sur la méritocratie, laquelle présuppose que chacun·e est égal·e aux autres devant une même tâche donnée : mentalement, physiquement, psychologiquement… En somme, l’échec nous est enseigné, et mieux vaut l’éviter.

Comment se reconstruire sur des bases saines ?

Maintenant que tu sais pourquoi la notion d’échec n’existe pas, il te faut assimiler de nouvelles bases, plus saines. Mettre la méritocratie de côté. (Non, tu ne mérites pas ce que tu as en fonction de la quantité de travail que tu fournis, puisqu’elle est aléatoire par rapport à celle des autres. L’écriture n’est pas un retour sur investissement.)

Écouter aussi “Développer le bon mindset pour écrire”.

Sur les plateformes d’écoute habituelles et YouTube.

Cette semaine, dans ta boîte à outils

Cette semaine, je te propose de travailler sur ton rapport à la notion d’échec en te posant les bonnes questions. (On ne se refait pas.) Je te laisse aussi la fiche de travail de décembre pour que tu puisses suivre tes avancées.

  • Penses-tu avoir échoué ? Pourquoi as-tu l’impression d’avoir échouer ? Penses-tu mériter cet échec ?
  • Qu’est-ce qui impacte ta vision de l’échec ?
  • Comment définirais-tu l’échec ? (Si tu devais en donner ta propre définition.)
  • Que t’inspire l’idée selon laquelle l’échec n’existe pas ? De la confiance ? De l’appréhension ? Du déni ?

De ton RAPPORT À L’ÉCHEC dépend ta MOTIVATION

Les questions posées précédemment sont peu nombreuses, mais cruciales. Si tu y réponds consciencieusement (n’aie pas peur d’en faire des tonnes, ça restera entre nous), tu en apprendras davantage sur ton rapport à l’échec. Cet apprentissage est essentiel à la déconstruction de ce rapport et à l’aménagement des bases saines dont je te parlais plus haut, dans cet article.

Comme toujours, si tu souhaites me faire part de tes réponses, je serai ravie de les lire et de te fournir de nouvelles pistes de réflexion.

Si l’échec n’existe pas, comment savoir que l’on échoue ?

On n’échoue pas, justement. On apprend. Ce que tu supposes être un échec, tu dois le transformer en une source d’apprentissage et de motivation pour recommencer et t’améliorer. Ta motivation découle en partie de ton souhait de recommencer. (Comme quand on clame « Plus jamais ! » à la fin d’un roman et qu’on recommence deux jours plus tard sur un autre.)

La notion d’échec n’existe pas parce que tu vas la rayer de ta vie. Tu vas développer le bon état d’esprit pour écrire et, plutôt que te dire que tu as échoué, tu prendras en considération ce que tu as appris.

Aude Réco

Je suis autrice dans les genres de l’imaginaire à destination des adultes et des jeunes adultes.

Je suis adepte de méli-mélo temporel, de mondes aux contrées mystérieuses et, surtout, de maisons hantées et d’histoires de fantômes.
J’aime tout ce qui touche au passé et à la mémoire des lieux, aux secrets de famille et vieilles malles poussiéreuses pleines de souvenirs.

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