J’en parlais dans le premier article de ce tout nouveau blog : je le destine partiellement au développement de mon activité. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que j’ai choisi WordPress. (Je commence seulement à m’adapter à son tableau de bord, mais là n’est pas le sujet.)
Lire aussi “4 façons de reprendre le blog avec de l’écriture et de l’autoédition”.
J’y écrivais surtout qu'”imaginer un blog comme seul moyen d’autopromotion est un mauvais plan.” Sur le précédent blog, déjà, je m’efforçais de promouvoir mes livres par le biais d’articles destinés à la découverte : d’un genre, de l’autoédition, d’un pays…
Pour Cœur sommeil, cet été, par exemple, j’ai proposé un road trip littéraire avec des extraits et des photos de l’Irlande. Je précise que ces images sont sous licence CC0, sur Pixabay.
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Contenu de l'article
UN BLOG POUR DÉVELOPPER SON ACTIVITÉ D’AUTEUR
LES ARTICLES
LA BOUTIQUE
LES PARTENARIATS
Un blog reste une chouette vitrine, à condition d’y établir des partenariats. Tout le monde sait que les réseaux sociaux condensent surtout des réactions sur l’instant ; la durée de vie d’un tweet et d’un statut sur Facebook est très courte. Ridiculement courte. Sans oublier l’affichage aléatoire. Alors, à moins que chacun(e) de vos abonnés visite votre page/profil régulièrement, beaucoup de vos tweets/statuts passeront inaperçus.
C’est là que les partenariats interviennent. Grâce à eux, vos publications en autoédition deviendront plus visibles sur les réseaux sociaux et toucheront un public plus large, qui ne vous connaît pas forcément.
POURQUOI ÉTABLIR DES PARTENARIATS ?
Pour l’auteur, les partenariats sont l’occasion d’établir un lien de confiance avec un(e) lecteur/trice en échange d’une chronique. Qu’il/elle n’aime pas ne change rien à l’affaire, précisons-le.
Le but du partenariat est, bien sûr, de déboucher sur un avis positif et/ou des commentaires sur les sites marchands. Un(e) partenaire satisfait(e) sur un, puis deux, voire trois livres peut surtout le rester sur le long terme. C’est là que ça devient intéressant. On dit souvent de fidéliser le lecteur – point crucial en autoédition, lorsqu’il faut tout gérer ou presque soi-même –, moins de fidéliser les partenaires, qui peuvent trouver leur place lors d’un lancement, par exemple.
LA PUBLICATION DE GUIDES PRATIQUES
Une nouveauté de cette année – et j’y reviendrai dans un article ultérieur : l’apparition d’une collection de guides pratiques, intitulée “Écrire, créer”, comme le slogan du blog. Autoédition, en avant ! a ouvert la marche en avril et je sortirai un volume 2 un peu spécial en fin d’année.
Ces guides sont une façon de montrer que je n’écris pas que de la fiction, que je sais aussi écrire autre chose, autrement. Surtout, ils sont l’aboutissement du blog : lorsque j’ai créé la deuxième mouture, en 2014, j’entretenais le secret dessein d’en faire un projet à part entière. À l’avenir, il ne sera donc pas rare que vous croisiez des articles directement tirés de mes guides, voire d’autres idées en cours de réflexion ou d’élaboration.
Salut, Aude!
Pour ma part, je pense qu’un blogue pour se promouvoir en tant qu’auteur-e de fiction est une mauvaise idée (en même temps, j’ai une position plutôt radicale sur la question de la promotion, j’en parle justement sur… mon blogue! :P). Bloguer prend du temps, du moins si on prend cela sérieusement et qu’on souhaite que son blogue ait un certain succès, ce qui est ton cas, il me semble (car cela exige régularité, assiduité et un certain niveau de qualité des articles). Or, ce que cela apporte en termes de ventes reste entièrement à prouver… Je mets les auteur-e-s au défi de publier un livre sans la moindre promotion, pour voir si cela fait vraiment une différence (mon hypothèse est que cela n’en fait aucune, tout écart entre chiffres de vente pouvant se réduire à d’autres facteurs relevant du livre lui-même : genre, sous-genre, couverture, titre, descriptif, etc.).
Pour les livres du genre manuel, comme ton “Autoédition, en avant!”, c’est différent. Je pense qu’il est déjà beaucoup plus pertinent de promouvoir un tel livre à travers un blogue, parce que le contenu du livre correspond exactement au contenu des articles; on est dans un modèle proche du “freemium” : payez pour lire le reste, payez si vous aimez et que vous en voulez plus, etc.
Cela dit, je ne veux pas non plus décourager tout-e auteur-e d’ouvrir un blogue. Après tout, il y a une affinité naturelle entre les deux; un-e écrivain-e est porté-e à écrire, et un blogue est l’une des avenues par lesquelles on peut écrire et s’exprimer. Moi-même, j’ai un blogue parce que j’aime ça, et j’y vois un intérêt. Seulement, l’intérêt n’est pas de me promouvoir, moi ou mes livres. Tant qu’un-e auteur-e (de fiction) ne se force pas à bloguer par souci d’autopromotion et/ou n’entretient aucun espoir quant aux hypothétiques retombées de son blogue pour ses ventes, alors tout va bien. 🙂
Sinon, pour le collectif, j’ai hâte d’en lire plus. Ça m’intéresserait même pas mal personnellement. Je prévois publier mon premier roman en autoédition en décembre et, comme toi, j’écris principalement de la SFFF et de la romance (parfois ensemble, parfois séparément; je n’aime pas me limiter).
Hello !
C’est intéressant ce que tu dis, car je publie de la romance érotique sous pseudo et j’en vends régulièrement sans aucune promotion. (Une chronique suite à un SP, c’est tout.) En revanche, j’ai déjà essayé pour les textes sous mon vrai nom et non, décidément, ça ne veut pas. Depuis que j’assure ma promo “indirectement” sur le blog, je vends de façon plus régulière. Donc, je pense que ça dépend vraiment des auteurs, de leur public, et comme tu l’écris, de la couverture, du genre, etc.
Pour ma part, je blogue parce que j’ai besoin de cet espace d’expression, pour aborder des choses de manière plus creusée que sur les réseaux et parallèle à mes livres/textes en cours : documentation, par exemple. Je crois avoir trouvé mon équilibre ^^